LA DISCRIMINATION DE SEXE/GENRE (EN EUROPE).

Le lobby européen des femmes a invité ses membres à agir auprès des autorités nationales au sujet d’un texte élaboré par la Convention européenne qui tend à remanier les institutions européennes.

En effet, il est important que le principe de l’égalité hommes-femmes soit dûment mentionné parmi les principes défendus par l’Union européenne; il importe aussi que cette mention soit explicite dans les passages importants du futur traité.

D’autre part, un «bon vent» a fait connaître un projet de directive sur la discrimination sexe/genre dans les domaines en dehors de l’emploi ou du travail; mais ce texte est naturellement confidentiel. Il y a cependant lieu d’établir, dès maintenant, une liste exhaustive de toutes les discriminations de sexe/genre : celles qui existent dans les textes et aussi celles qui existent dans les faits. La résistance au changement est vive, qu’il s’agisse d’un problème de discrimination concernant quasi tout le monde (par exemple, la transmission du nom de famille aux enfants) ou d’un cas qui concerne de rares personnes (par exemple, la transmission de faveurs nobiliaires ou de titres de noblesse ou de l’héraldique). Il n’y a pas de «petites» discriminations acceptables.

Il ne faut pas non plus distinguer entre les faits discriminatoires ouvertement affirmés et la gestion de discriminations de sexe/genre par les pouvoirs publics (par exemple, les subventions à des groupes pratiquant la discrimination sexe/genre ou de la gestion par l’autorité provinciale de bourses d’études dont les fondateurs ont ouvertement mentionné la discrimination).

L’ÉTAT DE LA QUESTION

Toute heure est bonne pour être l’heure des bilans. Toute heure est bonne pour évaluer ceux qui nous sont présentés, à nous, les féministes des deux sexes, parfois sous des titres flamboyants. Toute heure est bonne pour chercher les motifs sous-jacents à certaines déclarations et à s’interroger sur les motivations qui sous-tendent certaines affirmations.

A quelques jours d’intervalle, nous avons relevé deux titres dans la presse :

  • «les femmes s’imposent», tel est le titre de l’enquête publiée dans «La Libre Belgique» (16 août 2003), qui donne une analyse de l’Institut National de Statistiques sur l’emploi;
  • «Vrouwen aan de macht in de kerk» (des femmes au pouvoir dans l’église) dans le journal «het Laaste Nieuws» (7 septembre 2003) est un article consacré à une déclaration du cardinal Danneels qui est la plus haute autorité catholique romaine du pays.

Le premier article souligne qu’au cours des dernières années de plus en plus de métiers considérés comme «masculins» s’ouvrent aux femmes et qu’en 40 ans la proportion de femmes dans le notariat est passée de 1,1% à 34,9%. Mais combien de personnes sont elles concernées? Même s’il est réjouissant de voir une femme à la tête d’une colonne de protection civile ou de police, ne constate-t-on pas que le public tout venant s’adresse en priorité à un homme du groupe parce qu’on le considère comme devant être nécessairement le chef de l’équipe? Il faut que les hommes s’habituent à répondre : «C’est madame qui est la chef». Malgré les avancées, la ségrégation des sexes dans les professions demeure un facteur de discrimination et lejournal publie un tableau qui met la ségrégation en évidence.

Quant à l’en-tête de l’article concernant l’église catholique romaine, il ne correspond pas au contenu de l’article lui-même qui est consacré à un débat au sujet de la fonction et du titre donné à deux femmes (vicaires); mais on y rappelle sans complexe que les femmes sont exclues de la cléricature, même si elles exercent des fonctions administratives ou religieuses.

Ajoutons qu’au cours du temps et actuellement encore le militantisme des femmes pour une cause est loin d’être récompensé par une promotion, du pouvoir ou des honneurs, même quand la cause en question triomphe.

A ceux qui nous disent ou nous diront : «vous avez assez longtemps joué dans la « cour des grands »», nous répondons que nous n’entendons pas ce langage.

«Femmes et négociations de paix, un débouché pour les femmes ?»

par Madame Nicole COEURNELLE-COURBAIN

Ingénieur commercial ULB
Fondatrice et animatrice de la première antenne du secteur femmes d’Amnesty International Belgique
Membre du comité de gestion du centre féminin d’éducation permanente

L’oratrice ne se contentera pas de rappeler le sort des femmes, grandes victimes des conflits armés; elle parlera aussi du rôle que les femmes peuvent jouer dans la prévention et le règlement de conflits et de l’importance du professionnalisme dans ce domaine.

Cette conférence aura lieu le JEUDI 27 NOVEMBRE 2003 à 19h. dans la salle H 4.159; 4ème étage du bâtiment H du campus du Solbosch de l’Université libre de Bruxelles, Avenue Héger, 6, 1050 BRUXELLES. Entrée gratuite

Cette conférence et les suivantes, se placent dans le cadre des activités du G.I.E.F. (Groupe interdisciplinaire d’études sur les femmes), avec l’accord des professeures GUBIN et DE MEUR. PO conserve son autonomie à l’occasion de cette collaboration.

Les membres de l’U.L.B., en particulier les étudiants, sont cordialement invités.

Dates à retenir : jeudi 18 décembre: conférence publique; jeudi 26 février : assemblée générale des membres de PO.

Éditorial

C’est sans doute le moment de parler des problèmes pratiques qui se posent aux travailleurs et travailleuses lors de la venue d’un enfant. On parle de plus en plus de la (difficile) conciliation entre la vie professionnelle, la vie familiale et les aspirations personnelles des gens. Parmi les problèmes qui surgissent, il y a celui de la situation de dépendance des enfants, des handicapés et infirmes et des personnes âgées. Laissons aux sociologues, anthropologues et ethnologues le soin de discuter de ces problèmes au cours du temps et selon les types de sociétés. Rappelons seulement que dans bien des cas les parents n’élèvent pas personnellement leurs enfants et n’accomplissent pas les soins corporels et les besognes manuelles en rapport avec la présence d’enfants. C’est le cas dans les classes élevées de la société tandis qu’il y a encore quelques décennies les «filles mères », servantes en ville, plaçaient leurs enfants en nourrice à la campagne.

Nous nous bornerons à réfléchir sur le congé de paternité à l’occasion du premier anniversaire de sa prolongation.

L’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes vient de consacrer une brochure à ce sujet. On y rappelle les dispositions en vigueur, leurs modalités d’application, les démarches à faire. Mais on répertorie aussi ce que le jeune père peut faire pour soulager la mère de certaines tâches, démarches administratives, travaux ménagers et aussi soins au bébé. Ce dernier aspect est essentiel dans la formation des liens affectifs père – enfant et pour la prévention de la violence à l’égard des enfants. Qu’on cesse de montrer principalement les pères jouant avec leurs enfants, qu’on les montre aussi dans des activités moins ludiques et plus routinières.

Lorsqu’on parle du congé de paternité ou du congé de maternité, on constate que le premier est souple (10 jours étalés au choix pendant les 30 jours suivant la naissance) et que le second est d’une grande rigidité qui rend impossible l’étalement dans le temps pour des raisons personnelles propres à la femme. De plus, le congé de maternité est obligatoire, tandis que l’on a constaté que seulement la moitié des pères ont pris leur congé de paternité puisqu’il n’est pas obligatoire.

L’allocation calculée sur un salaire plafonné est sans doute regardée comme trop minime aux yeux des hommes tandis que l’avis des femmes sur leur allocation est sans importance, elles sont contraintes de s’en contenter.

Les hommes font aussi un moindre usage du congé parental. Madame Françoise Goffinet, fonctionnaire à l’Institut souligne que seulement la moitié des personnes en droit de bénéficier de cette mesure en demandent l’application, sans doute pour des raisons de difficultés administratives et d’éventuelles pressions des employeurs.

Tout cela nous ramène à considérer le rôle du père à l’égard des enfants. Le père ne peut être simplement, comme naguère, le chef, et on déplorera que certains semblent penser que c’est la perte de ce statut qui est la cause de la dégradation de certains milieux familiaux, notamment dans les couches sociales défavorisées comme on pourrait le croire en lisant le résumé fait par ATD Quart Monde (Partenaire, n°33, mai/juin 2003; ATD Quart Monde Wallonie-Bruxelles, page 2) d’une enquête sur « le rôle des hommes dans l’éducation des enfants ».

A.H.

Personalia P.O.

Un hommage à la fois solennel et cordial a été rendu à notre conseillère juridique Me Anne-Marie STORRER, avocate, à l’occasion de sa présence depuis 50 ans au barreau de Bruxelles. Sa brillante carrière a été dûment rappelée ainsi que diverses étapes de sa vie professionnelle: jeune barreau, aide juridique; quand elle fut membre du Conseil de l’Ordre des avocats, elle créa même une nurserie au palais de justice. Elle est et demeure une féministe convaincue.

Varia

Nous nous faisons volontiers l’écho d’une communication téléphonique d’une de nos lectrices qui garde l’anonymat. Elle fait référence à l’invisibilité des femmes, dénoncée par les féministes. Elle nous rappelle qu’à Marcourt, village natal d’ANNE TERWAGNE (1763 – 1817) dite THEROIGNE DE MÉRICOURT, on a effacé toute trace de son existence voici un siècle avec une rage destructrice. Cette amazone a laissé son souvenir dans la mémoire des féministes comme une personnalité marquante de la Révolution française (Elisabeth Roudinesco décrit ce processus iconoclaste dans le livre qu’elle consacre à Théroigne).

Éphéméride

C’est le 3 novembre 1793 que fut exécutée à Paris, OLYMPE DE GOUGE, femme de lettre, dramaturge, née à Montauban en 1748, une héroïne de la Révolution française. Elle a été active dans la vie politique et est l’auteure de la Déclaration des droits de la femme. Elle a montré son indépendance d’esprit en se déclarant contre l’esclavage et en se présentant pour défendre le roi Louis XVI devant le tribunal révolutionnaire.

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C’est il y a un siècle, en 1903, que Marie CURIE-SKLODOWSKA reçut, avec son mari le prix Nobel de physique. Les travaux qu’elle poursuivit après la mort de son époux firent d’elle la première femme professeure en Sorbonne. Elle fit preuve d’un grand dévouement sur les champs de bataille de la guerre 14-18 en y utilisant les premières applications de la radiologie. Son désintéressement au sujet des applications dérivant de ses découvertes demeure un exemple. Non seulement elle obtint un second prix Nobel (de chimie) mais encore elle transmit son zèle scientifique à sa fille Irène Curie qui, elle aussi, obtint le prix Nobel.

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La modestie ne doit pas nous empêcher de signaler, en passant, qu’en novembre 1983, c’est le Groupement belge de la Porte Ouverte qui obtint, pour son action féministe, le prix Avon en Belgique, en compagnie de feu Denise TOLKOVSKI, musicienne et compositrice d’Anvers, et de la docteure Jacqueline DURANT-FLAMENT, membre de l’académie de médecine.

L’Assemblée Générale

des membres du groupement aura lieu le jeudi 26 février 2004; l’ordre du jour comportera, entre autres points, l’élection de membres du Comité : les candidatures, accompagnées de l’acceptation écrite des candidat(e)s, doivent être présentées par écrit et sur papier par au moins trois membres du groupement, et parvenir au siège social au plus tard le lundi 12 janvier 2004.

Le comité compte actuellement 9 membres et peut en compter jusqu’à 15.

Sont sortant(e)s en 2004: Cécile Colin, Gisèle De Meur, Luce Hautier, Frédéric Milis, Sanae Mokhtari, Olga Remy.

D’avance nous remercions les membres qui manifesterons leur intérêt pour le groupement en participant à cette procédure écrite (sur papier). Nous saisissons cette occasion pour rappeler que le groupement fonctionne sans subside et qu’il fait donc appel aux membres et sympathisants qui pourraient bénévolement assurer certaines tâches administratives.

  • Trams: 90, 23: Arrêt « étoile » au bas de l’avenue des courses.
  • Trams: 93, 94; Bus: 71, Arrêt: « ULB » au haut de l’avenue Héger.

Entrer dans le bâtiment H par la porte 6
Prendre ascenseur à droite
4ème étage  local: 4.159

«La femme, un reporter de guerre… comme les autres?»

Cette conférence aura lieu le JEUDI 18 DECEMBRE 2003 à 19h. dans la salle H 4.159; 4ème étage du bâtiment H du campus du Solbosch de l’Université libre de Bruxelles, Avenue Héger 6 à 1050 BRUXELLES.

Entrée gratuite

Cette conférence et les suivantes se placent dans le cadre des activités du G.I.E.F. (Groupe interdisciplinaire d’études sur les femmes), avec l’accord des professeures GUBIN et DE MEUR. PO conserve son autonomie à l’occasion de cette collaboration.

Les membres de l’U.L.B., en particulier les étudiants, sont cordialement invités.

Dates à retenir: Souper amical: 31 janvier 2004, sous réserve; Assemblée généraledes membres de PO: jeudi 26 février 2004, voir page 4.

Éditorial

L’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes annonce l’évaluation du plan national d’action contre la violence à l’égard des femmes en vue de la mise au point d’un nouveau plan d’action.

Comme dans tous les autres domaines, l’accent est mis sur la prévention et des tentatives sont faites pour modifier la mentalité et le comportement des hommes violents dans la sphère familiale.

Mais nous désirons souligner un autre aspect de la prévention des violences dont les femmes sont victimes dans la sphère familiale: c’est leur émancipation économique, c’est -à-dire la disposition de ressources propres. Celles-ci ne sont, dans la plupart des cas pas une fortune personnelle mais elles résultent d’une activité professionnelle ou de la solidarité générale.

L’indépendance économique des femmes est une condition qui leur permet d’échapper à la violence familiale si elles en ont la volonté et ne sont pas elles-mêmes persuadées qu’elles «méritent» cette violence.

Il convient que tout au long de la vie, les personnes, hommes et femmes, garçons et filles reçoivent les mêmes chances, sans distinction de sexe.

Le souci de l’enseignement et de l’éducation doit être le même pour les enfants des deux sexes. Certes, l’enseignement obligatoire est d’application pour les filles comme pour les garçons mais tout l’entourage doit être attentif à leur scolarité sans distinction de sexe et le partage des tâches ménagères et familiales doit être identique à la fois pour les enfants mais aussi pour les «modèles» adultes qu’ils ont devant les yeux.

Il faut par exemple, que cesse le chantage au certificat médical pour dispenser spécialement les fillettes de certains cours. Il convient que les filles bénéficient autant que les garçons d’une deuxième (ou seconde) chance dans leurs études.

Il faut que les femmes adultes puissent, autant que les hommes, se perfectionner, ou compléter leur formation professionnelle et que, dans un couple ou un ménage, «l’un de nous» ne soit pas toujours le même. Quand il s’agit de progresser dans sa carrière, soulignons en passant que les possibilités de déplacement pour exercer en emploi ou suivre un enseignement de promotion sociale, par exemple, doivent être possibles, pour les femmes comme pour les hommes, notamment dans les régions rurales. Ce n’est évidemment pas le cas lorsque le «chef de famille» doit utiliser le seul véhicule individuel pour se rendre au travail puisque, lui, gagne plus.

Ne dites pas que nous avons dessiné une situation irréalisable et que nous nous éloignons du sujet initial de notre rubrique.

Reconnaissez que le schéma d’égalité que nous proposons ne profitera pas seulement aux femmes mais qu’il libérera aussi les hommes du poids exclusif des responsabilités financières que l’organisation patriarcale de la société fait peser sur leurs épaules.