Adresses utiles

Centre de Prévention des Violences Conjugales et Familiales

Rue Blanche, 29 à 1060 Bruxelles
Tél: 02-539.27.44, 02-647.00.12 – Fax: 02 534 49 46
violences.familiales@misc.irisnet.be

Collectif contre les Violences Familiales et l’Exclusion

Rue Soeurs De Hasque, 9 à 4000 Liège
Tél 042-23.45.67 – Fax: 042-21.04.62
refuge@cvfe.be

Écoute violences conjugales

0800 30 030 – accessible gratuitement du lundi au samedi de 9 à 20h aux personnes concernées par la violence conjugale: victimes, témoins, professionnels du secteur…

Garance asbl

Garance propose une série d’activités dans le but de rendre les participantes plus fortes, plus aptes à se défendre dans tous les aspects de la vie. Pour savoir quand aura lieu le prochain stage qui vous intéresse, il suffit de consulter la page programme actuel sur le site www.garance.be .

Le stage de défense légitime (Seito Boei) ou autodéfense est basé sur l’apprentissage des femmes à détecter des situations potentiellement dangereuses, à éviter l’escalade d’un conflit et à se défendre mentalement, verbalement et physiquement. Des formations d’instructrices en autodéfense sont également organisées.

Bld du Jubilé, 155 à 1080 Bruxelles; tél/fax: 02-216.61.16 – info@garance.be

Life Coaching

Zelfstandige praktijk en Zonhoven Suzanne Cautaert, vroegere stafmedewerker van REFLKS.
Tel: 012-67.17.76; GSM: 0486-68.45.57

Mobbing Secours

Chemin des Deux Maisons 67/3 à 1200 Woluwe-Saint-Lambert

Ni putes ni soumises

Le site et le guide du respect

Solidarité Femmes et Refuge pour Femmes Battues

Rue de Bouvy 9 à 7100 La Louvière
Tél: 064-21.43.33

SOS Inceste Belgique

Rue Jean Paquot 65 à 1050 Bruxelles
Tél 02-646.60.73

SOS Viol

Rue de Bordeaux, 62A à 1060 Bruxelles
Tél: 02/534.36.36; Fax: 02/534.86.67
sosviol@brutele.bewww.guidesocial.com/sosviol

Zijn

Activiteiten: assertiviteitstraining; cursussen; mishandeling; vormingswerk
Middagsstraat, 10 à 1210, Brussel; tel: 02-229.38.70 (enkel op woensdag).

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Lectures

Libres de le dire. Conversations mécréantes, de Taslima Nasreen et Caroline Fourest

Pour la jeunesse

Les genres humains – Êtes-vous Zorro ou Blanche-Neige? (pdf) des Femmes Prévoyantes

La Fédération Wallonie-Bruxelles édite deux brochures, composées d’articles de fond sur la problématique des genres dans la littérature enfantine et de présentations d’albums. Ces deux brochures sont disponibles en téléchargement:

Talents hauts (.fr): édition antisexiste (livres pour la jeunesse)

Publications

Publications (au sujet) de la Porte Ouverte

Deux féministes

En l’an 2000, le Groupement Belge de la Porte Ouverte fêtait ses 70 années d’existence, mais aussi le 100e et le 125e anniversaire de naissance de deux de ses fondatrices :

  • Louise De Craene-Van Duuren (1875-1938) docteure ès Philosophie et Lettres
  • Georgette Ciselet (1900-1983) avocate, sénatrice, puis première femme Conseillère d’État

Cet ouvrage comporte 86 pages de biographies, témoignages, coupures de journaux et documents d’époque. Il est disponible au Groupement belge de la Porte Ouverte au prix de 2,50€. Vous pouvez également verser 3,75€ au compte 000-0361649-33 pour le recevoir par envoi postal ou le faire parvenir à une tierce personne.

Femmes… Travail, Salaire, Liberté!

Cette brochure fut éditée par les Archives Libérales francophones du Centre Paul Hymans, le Groupement belge de la Porte Ouverte pour l’Émancipation économique des Travailleuses et le Mundaneum, Archives et Musée, à l’occasion de l’exposition qui s’est tenue au Mundaneum, à Mons, en automne 2000, puis à l’Hôtel de Ville de Saint-Gilles du 20 octobre au 7 novembre 2000 et enfin du 16 au 30 novembre 2000 dans le Hall de l’Hôtel communal de Woluwé-Saint-Lambert.

Il s’agissait de retracer les difficultés rencontrées par les femmes désirant travailler, depuis la première guerre mondiale, au moyen d’affiches militantes, de coupures de journaux… et en présentant les actions féministes en Belgique.

Le timbre Marie Popelin, palais de justice à l'arrière-plan

Un mémoire et un article historiques sur Porte Ouverte

Anne Devos a réalisé son mémoire de licence en histoire (période contemporaine, orientation économique et sociale) Porte Ouverte. Pledooi voor de economische emancipatie van de vrouw, sous la direction de Pr. Leen Van Molle, en 1995 à la Katholieke Universiteit van Leuven. Ce mémoire a obtenu le prix Louise De Craene-Van Duuren:.

Anne Devos a également écrit l’article « Défendre le travail féminin. Le Groupement belge de la Porte Ouverte 1930-1940 », Sextant mai 1996, pp99-118, revue du GIEF, Groupe interdisciplinaire d’Études sur les Femmes, ULB, n°5, 1996, disponible en pdf.

Un timbre dédié à Marie Popelin

À l’occasion de l’Année internationale de la Femme (1975), le Groupement belge de la Porte Ouverte a obtenu des postes belges l’émission d’un timbre-poste à l’effigie de Marie Popelin (1846-1913), docteure en droit mais empêchée de s’inscrire au Barreau.

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Resolutions

Résolutions du groupement de la Porte Ouverte

2013: Pour l’éradication des violences faites aux femmes
2011: Droits génésiques des femmes et indépendance économique
2009: à propos du viol comme instrument de terreur ou d’affirmation de la virilité
2007: NON au sexisme culturel
2006: Principe inaliénable et universel de l’Égalité entre les sexes
2005: Sécurité financière des femmes
2004: La violence familiale et ses rapports avec l’indépendance économique de la femme
2003: Modification de la loi visant à lutter contre la violence conjugale ou familiale
1999: Pour éradiquer la discrimination de sexe à l’égard des femmes

Résolution 2013

Pour l’éradication des violences faites aux femmes

NON à la double violence faite aux femmes
NON à l’impunité des agresseurs
NON aux systèmes qui criminalisent les victimes au lieu de les protéger

Au vu des actualités de l’année écoulée, le Groupement belge de la Porte Ouverte pour l’Emancipation économique de la Travailleuse constate que les atteintes aux libertés, à l’honneur et à l’intégrité physique des femmes sont bien loin de régresser,

  • témoin le viol d’un étudiant d’une haute école, déguisé en femme lors d’un bizutage, où la première réponse des autorités académiques a été l’interdiction du travestissement, comme s’il était normal de violer qui porte jupe; le comportement «provoquant» des femmes continue à excuser le crime de viol;
  • témoin le reportage « Femme de la Rue » de Sofie Peeters qui montre les insultes et harcèlements subis par les femmes dans les rues de la capitale de l’Europe;
  • témoin la charge de l’enfant né du viol qui incombe à la victime, à qui les églises interdisent l’avortement, ou déclaré inutile sous prétexte qu’«un véritable viol provoque rarement une grossesse», ou encore proscrit sous prétexte de détruire « la preuve du délit »;
  • témoin le viol endémique de femmes en Inde qui a surtout amené l’interdiction pour les femmes de sortir de chez elles sous peine d’amende, comme si la réponse légitime à l’agressivité de certains hommes passait par la disparition des femmes de la sphère publique;
  • témoin ces femmes victimes spécifiques des conflits d’Afrique centrale, systématiquement violées, torturées et mutilées, dont peu de médias sont l’écho (rendons hommage à Nicole Reumont qui nous en informe régulièrement dans son émission Afrik’Hebdo, RTBF, Prem1ère, le samedi de 18h30 à 19h) ;
  • témoin la systématisation du harcèlement sexuel collectif et du viol collectif, plus particulièrement en Egypte et au Congo (près de la Place Tahir au Caire, des femmes ont été isolées de leur groupe, puis pelotées par des dizaines d’hommes, avec comme objectif : écarter les femmes de l’espace public par la peur, les terroriser pour qu’elles restent à la maison ; au Congo, le viol est devenu une arme de guerre).

Sans prétendre être exhaustif, le Groupement belge de la Porte Ouverte pour l’Emancipation de la Travailleuse exige que le Gouvernement belge mette tout en oeuvre, par l’Europe ou les Nations-unies mais également en Belgique, pour éteindre ces violences et ces injustices, qui empêchent les femmes d’être citoyennes à part entière, des agents économiques à l’égal des travailleurs masculins ou simplement de naître libres et égales, droit prévu dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Nous demandons que des sanctions politiques et économiques soient appliquées vis à vis des partenaires étrangers qui ne respectent pas les droits des femmes et ne poursuivent pas leurs agresseurs.

Résolution 2011

Droits génésiques des femmes et indépendance économique

Voir le bulletin consacré à la résolution.

Résolution 2009

À propos du viol comme crime contre l’Humanité

Le viol banalisé comme arme de guerre, comme instrument de terreur et/ou comme affirmation de virilité est un crime contre l’humanité, et nous exigeons qu’il soit dénoncé avec force, poursuivi avec sévérité et surtout combattu par toutes mesures préventives d’éducation et de dissuasion possibles.

Bien que des conventions internationales reconnaissent que les violences sexuelles et les viols de femmes et de jeunes filles sont des atteintes aux droits humains, il est rare et toujours difficile de faire aboutir les plaintes concernant ces crimes. De fait dans certains pays en guerre, en état de siège, en proie a des luttes tribales, ethniques, raciales, religieuses, a des conflits pour le contrôle de certains territoires riches en ressources minières ou en terrains fertiles, le viol collectif est monnaie courante.

Or ces femmes ne sont pas des soldats, des guerrières, elles ne sont vues que comme des moyens de répressions et de terreur et comme «réservoir» de descendances de la nation/ethnie/tribu honnie. Elles sont humiliées, abusées dans ce qu’elles ont de plus intime, de plus sacré.En les violant, l’ennemi veut les faire enfanter des bébés de leur ethnie qu’ils enrôleront plus tard de force parmi leur rang.

Le procédé est d’autant plus pervers que si ces mères survivent elles seront répudiées, exclues de la famille, du village, avec leurs enfants considérés dans leur culture comme objet de honte, elles sont souillées et ne sont plus dignes de faire partie de leur clan.Dans certains pays africains, sud-américains, et de l’Europe de l’est, la tradition ancestrale veut que la femme est responsable du scandale provoqué par leur viol .

Dans de telles conditions, les plaintes sont souvent très mal acceptées, et de victimes, ces femmes se retrouvent tout simplement dans un statut de «coupables» et non de «victimes».

Aussi,

  • Considérant que la violence guerrière spécifiquement dirigée contre les femmes, et en particulier les agressions sexuelles les plus atroces sont un fait répandu dans de nombreuses sociétés;
  • Considérant que ce problème, qui devient enfin un sujet de préoccupation sociale reconnu, n’en reste pas moins une pratique guerrière fréquente;
  • Constatant le caractère destructeur et déshumanisant de cette violence;

le Groupement belge de la Porte Ouverte (pour l’Émancipation économique de la Travailleuse) réuni en assemblée générale à Bruxelles le 26 février 2009:

  • Constate, avec indignation, que le statut de «victime» de ces femmes n’est pas universellement reconnu, le sacro-saint «honneur» de la parole des hommes ayant encore trop souvent plus de poids et de crédibilité que celle des femmes;
  • Déplore de devoir constater que les moyens (publics ou non) permettant de lutter, sur le plan national et international à dimension de crime contre l’Humanité restent sinon dérisoires, au moins totalement inefficaces;
  • Déclare avec force qu’il faut mettre fin à toute forme d’impunité pour les crimes d’agressions sexuelles;
  • Affirme que par conséquent, qu’l est urgent que les lois, les édits, les conventions existants au niveau international soient complétées en ce sens, et appliquées avec la plus grande rigueur.
  • Exige que nos représentants politiques à tous niveaux s’impliquent avec force pour qu’une politique volontariste dans ce sens soit mise à l’agenda en grande urgence.

Résolution 2007

NON au sexisme culturel

Le racisme se manifeste par la limitation des droits et/ou l’imposition de devoirs, que ce soit inscrits dans les lois ou simplement dans les faits, spécifiquement dirigés à l’encontre d’un groupe humain en fonction de son ethnie, de ses origines.

Le racisme culturel, phénomène relativement récent récent, est un produit dérivé du relativisme culturel, qui aboutit, au nom de «spécificités culturelles» à légitimer des exceptions à la loi commune en fonctions de sentiments d’appartenance à une «culture» différente. Sans prétendre juger des intentions (peut-être bienveillantes) de cette attitude, on ne peut que constater qu’elle conduit à accepter:

  1. que la loi n’est plus la même pour tous/toutes.
  2. que d’autres règles prennent le pas sur les droits et devoirs légaux.
  3. que des personnes, par le seul fait de leur appartenance à une autre culture (origine, religion, etc.) ne soient plus ni protégées par l’Etat de droit, ni soumises à ses impératifs.

Le sexisme culturel ajoute à ce qui précède la dimension du genre, conduisant à priver sur base de leur «culture» et de leur sexe, certaines personnes des droits et devoirs fondamentaux dont jouissent les autres membres de la collectivité.

Sous ce couvert, sont légitimés diverses violations des droits de l’homme et de la femme:

  • Par intimidation
  • Par limitation de leur autonomie, de leur droit à la mixité, à la libre circulation, à la même éducation et aux mêmes soins de santé que les autres membres de la population
  • Par séquestration et mariages forcés
  • Par violence, mutilations physiques et meurtres

Le Groupement Belge de la Porte Ouverte pour l’émancipation économique de la Travailleuse entend s’opposer radicalement à ce dramatique retour en arrière et à défendre ses idéaux d’ÉGALITÉ et d’UNIVERSALITÉ.

Il accuse les autorités politiques, les partenaires sociaux et les Institutions publiques de fermer les yeux, par naïveté, intérêt ou électoralisme, devant la montée de nouvelles formes de sexisme visant à instituer l’inégalité entre les sexes comme norme, au moins pour une fraction (de plus en plus importante) de la population du pays.

Résolution 2006

Principe inaliénable et universel de l’Égalité entre les sexes

Adoptée à l’unanimité le 28 février 2006 par l’Assemblée Générale

Constatant la stagnation et parfois le recul des conditions permettant la totale émancipation économique des femmes, en Belgique, en Europe et dans le reste du monde, le Groupement Belge de la Porte Ouverte déclare n’accepter aucune remise en question des droits acquis par les Femmes ni du principe inaliénable de l’Egalité entre les sexes.

Le Groupement conteste toute exception à ces droits et principes, en particulier pour motifs culturels, religieux ou économiques.

Dans ce but, il soutient le primat des lois civiles (égales pour toutes et tous) sur les lois religieuses et sur les «lois du marché».

Il demande à l’Etat belge et à ses représentants de n’accepter aucune dérogation à ces principes en aucun endroit de l’espace public (monde de l’éducation, établissements de santé et de soins, monde du travail, tribunaux, lieux publics…) et de publier sa ferme volonté de faire respecter par tous le principe d’égalité entre les sexes.

Résolution 2005

Sécurité financière des femmes

Le Groupement belge de la PO réuni en AG le 27 février 2005

  • constate qu’un nombre grandissant de femmes vivent dans des conditions financières de plus en plus précaires; les statistiques en font état et montrent en plus que ce sont les ménages dont les femmes sont «chefs de ménage» qui sont les plus touchées
  • constate que pour vivre et assurer la garantie de réalisation des besoins primaires (manger, dormir, se soigner, préserver son intégrité physique), elles doivent de plus en plus s’endetter
  • constate que pour pouvoir se libérer afin de travailler ou d’être disponibles sur le marché de l’emploi, elles devraient pouvoir se payer des solutions de garde d’enfants
  • que les vécus de situation de précarité sont nombreux, ne se décèlent pas toujours au premier regard, sont souvent le résultat de l’influence d’une série de facteurs mais aussi de la réaction vis à vis de ceux-ci
  • constate que parmi ces facteurs, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à être tributaires de pensions alimentaires soit insuffisantes, soit pas versées du tout
  • constate qu’elles sont ainsi victimes de leur rôle et «devoir» d’enfantement à l’opposé de certains pères qui se déresponsabilisent des conséquences de leurs actes et des moments de plaisir pris égoïstement
  • exige un fonctionnement rapide et optimal du fonds de créance alimentaire avec priorité pour les femmes qui n’ont pas d’emploi
  • met les femmes en garde devant les pièges de diverses formes de protection, les incitant à réfléchir, à ne pas céder aux pressions exercées par le conjoint, la famille ou le milieu social visant à les faire renoncer à leur autonomie personnelle (pour élever des enfants, en ne cherchant pas vraiment un emploi, en se laissant «séduire par des mesures de retrait de l’emploi leur permettant d’assumer plus facilement «leurs» tâches familiales», en acceptant de travailler à temps partiel pour mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale).

Résolution 2004

La violence familiale et ses rapports avec l’indépendance économique de la femme

  • Considérant que la violence spécifique envers les femmes est un fait répandu dans toutes les sociétés;
  • Considérant que ce problème devient enfin un sujet de préoccupation sociale reconnu;
  • Constatant le caractère intra familial fréquent de cette violence;

le groupement belge de la Porte Ouverte (pour l’émancipation économique de la travailleuse) réuni en assemblée générale à Bruxelles le 26 février 2004:

  • Déplore de devoir constater que les moyens (publics ou non) permettant aux femmes, soumises à la violence intra familiale, subissent des restrictions de telle sorte que les rares lieux de refuge temporaires sont moins nombreux;
  • Constate, avec indignation, que la mise en oeuvre concrète du fonds des créances alimentaires est remis sine die;
  • Déclare avec force qu’il faut mettre fin aux situations précaires et aux situations de dépendance en assurant aux femmes des ressources propres et que, dans la plupart des cas, ces ressources ne peuvent résulter d’une fortune personnelle mais dépendent d’un activité professionnelle ou de la solidarité générale (chômage, maladie, handicap permanent, retraite, allocations familiales pour les études etc..);
  • Affirme que par conséquent, la meilleure défense de toutes les femmes contre les violences intra familiale ou institutionnelle (maison de repos) est leur émancipation économique, qui, couplée à la volonté d’échapper cette violence familiale peut seule les protéger elles mêmes et leurs enfants;
  • Affirme qu’une politique volontariste dans ce sens est indispensable en grande urgence.

Résolution 2003

Modification de la loi visant à lutter contre la violence conjugale ou familiale

Les membres du Groupement belge de la Porte Ouverte accueillent positivement l’initiative de Madame la Ministre Onkelinx d’avoir fait modifier la loi visant à lutter contre la violence conjugale en prenant des mesures concrètes comme l’attribution du logement à la victime, la mise à l’écart de l’auteur de violences et le doublement du maximum de la peine encourue,

Elles déplorent toutefois qu’aucune mesure n’ait été prévue pour assurer l’indépendance économique des femmes victimes de violences conjugales ou intra-familiales.

Elles soulignent, une fois encore, l’importance pour la femme d’avoir son indépendance financière et un statut indépendant d’un conjoint ou d’une quelconque assistance.

Elles demandent fermement qu’un plan d’insertion professionnelle prévoie leur insertion prioritaire dans le marché du travail.

Résolution 1999

Pour éradiquer la discrimination de sexe à l’égard des femmes,

constatant que la ou les discrimination(s) qui atteint (atteignent) les femmes est (sont) plus étendue(s), plus profonde(s), plus multiforme(s) que toute autre discrimination,

le Groupement belge de la Porte Ouverte, en son assemblée générale du jeudi 25 février 1999,

réclame des autorités compétentes la création immédiate d’un organe permanent chargé d’établir sans délai un inventaire complet de toutes les discriminations fondées sur le sexe qui affecte les femmes afin d’y mettre fin immédiatement, qu’elles soient basées sur des lois, des décrets, des règlements, des conventions, etc. et ensuite de faire poursuivre toute personne et tout groupe qui, dans les faits, pratiquent la discrimination à l’encontre des femmes et d’établir annuellement un rapport sur la situation en la matière.

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Liens féministes

Liens en rapport avec l’égalité femmes/hommes, spécialement devant l’emploi

Institutions

ONU-Femmes, documents d’orientation

Organisation internationale du Travail et le genre

UNESCO, en ce qui concerne l’égalité des sexes

Textes européens concernant l’égalité entre les femmes et les hommes

Eurostat concernant l’égalité hommes/femmes

Égalité Femmes-Hommes Emploi, Travail et Concertation sociale

Institut pour l’Égalité Femmes/Hommes et son Rapport 2012 sur les écarts salariaux

La Direction de l’égalité des chances de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Féminisation des noms de fonction, grades et titres de la Fédération Wallonie-Bruxelles

IWEPS, statistiques de Wallonie concernant l’égalité femmes/hommes

Groupements

LEF Lobby européen des Femmes

CFFB Conseil des Femmes francophones de Belgique

Université des Femmes, publications et analyses

FPS Femmes Prévoyantes

Amazone et ses innombrables liens pour la Belgique

Droit des femmes selon Amnesty International

Égalité salariale et No sexism, actions FGTB

CARHIF Centre d’Archives pour l’Histoire des Femmes (.be)

Archives du féminisme (.fr)

Textes historiques du féminisme en ligne

Les femmes et le travail

VEGA Valoriser les Expertes et l’approche des genres

femmes-emploi (.fr)

Informatique

ADA (femmes et Technologies de l’Informatique et de la Communication)

Interface3 (informatique au féminin)

Entreprendre

Crédal: Entreprendre au féminin

Éducation à l’égalité

Pour les livres anti-sexistes destinés à la jeunesse, voyez la page lectures

ABCD de l’égalité (France)

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Infos

Infos – News – Nouvelles

Courriel au Premier Ministre irlandais, suite à un refus léthal d’avortement thérapeutique

To: Taoiseach Enda Kenny (Irish Prime Minister)

cc: Tánaiste Eamon Gilmore (Irish Deputy Prime Minister, Minister of Foreign Affairs)

E-mails:

taoiseach@taoiseach.gov.ie, enda.kenny@oireachtas.ie, eamon.gilmore@oir.ie

Copie à l’Ambassade d’Irlande; pour Bruxelles: www.dfa.ie/home/index.aspx?id=285

Death of Savita Halappanavar in Galway

Honourable Taoiseach,

We are writing to you to express our concern about the recent death of Savita Halappanavar, who was repeatedly denied an abortion in Galway. This tragic case demonstrates once again that the prohibition of abortion in Ireland is not just undermining the autonomy of the women across the country, it is leading to unacceptable suffering and even death.

Savita Halappanavar made repeated requests for an abortion after presenting at University Hospital Galway on 21 October while miscarrying during the 17th week of her pregnancy. Her requests were refused, and she died one week later after several days in agonising pain and distress.

The situation of Savita Halappanavar provides the clearest possible evidence that laws that permit abortion only to save the life of a woman, such as the Irish law, are clinically unworkable and ethically unacceptable. There are numerous clinical situations in which a serious risk posed to a pregnant woman’s health may become a risk to her life, and delaying emergency action only increases that risk. There is only one way to know if a woman’s life is at risk: wait until she has died. Medical practitioners must be empowered by law to intervene on the grounds of risk to life and health, rather than wait for a situation to deteriorate.

You will be aware that the European Court of Human Rights, as well as a number of United Nations human rights bodies, have called upon the Irish government to bring its abortion law in line with international human rights standards. Had these calls been heeded before now, the death of Savita Halappanavar would have been prevented.

With the death of Savita Halappanavar, Ireland joins the ranks of countries worldwide where abortion is denied to women and leads to their deaths.

We call on your government to take urgent and decisive steps to reform the legislation that led to the death of Savita Halappanavar. Until the Irish legal system is reformed the lives, health and autonomy of women across Ireland are in jeopardy.

Yours faithfully,

[SIGNATURE]

Octobre 2012

Julia Gillard, première femme chef du gouvernement dans l’histoire australienne, a publiquement dénoncé l’attitude plus qu’irrespectueuse envers les femmes du leader de l’opposition Tony Abbott, alignant quantité d’exemples sur sa «misogynie» et son «sexime», lors d’une tirade de 15 minutes devant le parlement.

Son discours, abondamment commenté dans la presse et sur internet, bien au-delà des frontières australiennes, a poussé mercredi les éditeurs d’un grand dictionnaire à revoir la définition du terme «misogynie». La définition actuelle contenue dans le dictionnaire australien Macquarie indique que la misogynie signifie «haine pathologique des femmes». «La misogynie signifiait strictement la haine des femmes, mais on a sans doute besoin désormais d’une deuxième définition pour couvrir également « les préjugés bien ancrés contre les femmes », et pas seulement une horreur viscérale des femmes», a déclaré Sue Butler, l’éditrice du dictionnaire, au magazine The Australien Financial Review. «Nous devons ajouter une deuxième définition, pour désigner quelque chose qui est un peu plus fort que le sexime», a-t-elle ajouté.

La vidéo ci-dessous reprend une partie du désormais célèbre discours de la première femme Premier Ministre d’Australie.

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