Pour être publiée, faut-il utiliser un pseudo masculin?

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C’est l’expérience vécue par l’auteure américaine Catherine Nichols: pour un même texte envoyé à cinquante éditeurs, elle ne reçoit que deux demandes du manuscrit entier, contre dix-sept sous un pseudo d’homme, soit huit et demi fois plus de chance de réponse si elle se présente en tant qu’homme! Même les rejets reçus par l’auteur masculin imaginaire sont plus polis et chaleureux!

Peut-être conscientes de l’existence d’un tel biais des auteures à succès, telles J.K.Rowling (Harry Potter), E.L.James (Fifty shades of Grey), ont prudemment débuté leur carrière sous leurs initiales! Bien que datant de près de 200 ans, la réaction du poète Robert Southey à Charlotte Brontë (Jane Eyre) semble toujours présente dans l’inconscient des éditeurs: «la littérature ne peut être l’affaire d’une femme et ne saurait l’être». NDLR: Heureusement, certains passent outre et publient des romans d’auteures, dont nombre cartonnent au top des ventes, selon le classement de Livres Hebdo.

www.theguardian.com/books/2015/aug/06/catherine-nichols-female-author-male-pseudonym et jezebel.com/homme-de-plume-what-i-learned-sending-my-novel-out…

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