Sexisme ordinaire

On lit dans Le Soir: «Après sa première entrevue avec Condolezza Rice, Sharon avait confessé qu’il avait eu de la peine à se concentrer: elle a de très jolies jambes. On dit que l’ancienne patineuse, femme de tête, n’a pas apprécié cette muflerie.»

On comprend Madame Rice.

Le C.F.F.B. et le N.V.R. sont centenaires !

Le Conseil des Femmes Francophones de Belgique et son pendant néerlandophone le Nederlandstalige Vrouwen Raad commémorent en 2005 le 100ème anniversaire de leur création. Souvenons-nous.

Que se serait-il passé si en 1888 le Ministre de la Justice de l’époque avait accepté d’inscrire Marie Popelin, première femme docteur en droit de l’ULB, au barreau?

Nous ne le saurons jamais. Par contre, son refus conduira à la création du premier mouvement de femmes belges.

Marie Popelin, qui représente la Belgique au Conseil international des Femmes depuis 1889, et Léonie Lafontaine fondent la Ligue du droit des femmes en 1892.

L’union entre la ligue du Droit des Femmes et l’Union des Femmes contre l’alcoolisme aboutira à la création, en 1905, du Conseil National des Femmes Belges (C.N.F.B.). Dès le départ, le Conseil aura pour objectif de rassembler les associations de femmes et de relayer leurs revendications auprès des pouvoirs publics.

Il restera uni jusqu’en 1975 pour se scinder ensuite en Nederlandstalig Vrouwenraad (NVR) d’un coté et Conseil des Femmes Francophones de Belgique (C.F.F.B.) de l’autre.

Les festivités de ce centenaire s’étaleront sur toute l’année 2005.

Citons, un concours d’expression autour du thème de la force des femmes pour les dernières années du secondaire, un colloque international à propos de ces femmes qui changent le monde le 5 mars, un parcours spécial sur le talent des femmes dans le cadre de l’exposition «Made in Belgium», la remise d’un prix Femme de l’année 2005, prix Marie Popelin, décerné par un jury de journalistes à une femme sélectionnée pour sa contribution à la promotion des femmes en Belgique.

«Les 100 ans de lutte des femmes en Belgique» fait l’objet d’un numéro spécial d’Objectif Femmes, le périodique du Conseil des Femmes Francophones Belges.

A l’occasion de ce centenaire le magazine le VIF, l’EXPRESS du 25 janvier 2005 publie un article sur «Femmes, cent ans de combats et de victoires en Belgique». Cet article est suivi par une rétrospective des «Pionnières du siècle» en Belgique, citant entre autres au sujet de l’année 1929:

«En plein krach boursier et à la veille de mesures législatives favorisant le retour des femmes au foyer, LOUISE DE CRAENE-VAN DUUREN crée le Groupement Belge de la Porte Ouverte affilié à l’Open Door International et devient la première féministe à défendre le droit au travail des femmes. Enseignante, notamment dans une des écoles créées par Isabelle Gatti de Gamond, elle est à la base des Universités populaires».

C’est aussi pour le Comité de P.O. l’occasion de rappeler que feu notre Présidente et cheville ouvrière Adèle HAUWEL avait écrit, il y a déjà de nombreuses années, les «ÉPHÉMÉRIDES» du féminisme donnant pour chaque jour de l’année, le nom d’une femme – venant du monde entier – et quelques informations sur ce que nous lui devions en matière de progrès.

Le Comité vient de mettre à jour ces EPHEMERIDES et publiera très prochainement, sous une forme qui reste encore à déterminer, ce «bottin» prestigieux rendant hommage ainsi à toutes celles qui ont été «oubliées» ou pas suffisamment reconnues.

Nouvelle loi sur les noms de famille – suite-

Nous faisions état dans la circulaire de janvier de la nouvelle loi sur l’attribution du nom de famille en France et de la proposition qui existe en Belgique.

Cette réforme permet de coller davantage à la réalité sociologique d’aujourd’hui. Mais faut-il s’attendre à des bouleversements dans les habitudes et dans les traditions?

En Allemagne, où une loi identique existe depuis 1976, seulement 1% des femmes mariées ont donné leur nom à leurs(s) enfants(s).

Discrimination au travail pour les britanniques enceintes

D’après un rapport de la Commission britannique pour l’égalité des chances, basé sur une enquête effectuée par l’institut privé IRR Research, 7 % des 441.000 femmes actives qui sont enceintes chaque année sont licenciées ou poussées à démissionner. Une situation qui concernait donc 30.000 femmes britanniques.

Ainsi, 45 % des femmes interrogées ont déclaré avoir subi une forme ou une autre de discrimination après avoir annoncé qu’elles étaient enceintes.

En outre, 21 % ont estimé avoir été lésées financièrement, soit en perdant leur salaire pendant leur grossesse, soit en voyant leur salaire réduit, soit en étant écartées d’augmentations accordées à leurs collègues.

Ce rapport précise enfin que 5% de femmes interrogées ont déclaré avoir subi des pressions pour présenter leur démission lorsqu’elles ont fait part de leur grossesse.

Les conclusions de cette enquête sont «choquantes», a souligné la présidente de la Commission pour l’égalité des chances.

«Les femmes ne devraient pas être pénalisées pour être enceinte».

«Certains employeurs violent la loi en toute connaissance de cause, mais beaucoup d’entreprises ont de réelles difficultés à gérer les grossesses de leurs employées. Elles ne connaissent pas leurs responsabilités ni les aides à leur disposition», a-t-elle ajouté.

Importance de l’année 2005

Pour les femmes du monde entier, 2005 est une année importante. En mars prochain seront réévalués les accords internationaux, conclus lors de la 4ème Conférence mondiale sur les femmes à Pékin (1995) – les trois autres ayant respectivement été tenues à Mexico (1975), Copenhague (1980) et Nairobi (1985) – et évalués une première fois lors de la réunion de suivi organisée à New York en 2000.

Ces accords ont été ratifiés dans la Plate-forme d’Action de Pékin et dans les documents finaux de la session spéciale de l’Assemblée Générale des Nations Unies intitulée «Les femmes en l’an 2000: égalité entre les sexes, développement et paix pour le XXI siècle».

En 2005 c’est au sein de la 49ème session de la Commission de la Condition de la Femme (CSW) des Nations Unies que se dérouleront les travaux d’évaluation. Cette commission devra non seulement faire l’état de la situation mais aussi faire émerger de nouveaux défis et des stratégies pour l’avenir afin d’améliorer la situation des femmes dans le monde.

Concrètement.

L’évaluation de la mise en ½uvre de la PFA concerne le niveau national, l’accent étant mis sur l’échange d’expériences et de bonnes pratiques. La CSW se propose en premier lieu de ranimer un large dialogue interactif entre les chefs de gouvernements, les organisations officielles et les ONG. Le résultat de cette réunion – quelle que soit la forme qu’il prendra – sera soumis pour approbation, via le Conseil Économique et Social (ECOSOC), à la 60ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Lors de cette AG aura également lieu une évaluation de la mise en ½uvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (MDG).

Marche mondiale des femmes

«La Charte mondiale des Femmes pour l’humanité» sera rendue publique, le 8 mars prochain, dans le monde entier. Une brochure sur la Charte sera présentée. Cette brochure sera composée de deux parties, la première sera la version définitive de la Charte et la seconde présentera un texte de vulgarisation de la Charte élaboré par un groupe de femmes défavorisées.

Du 4 au 13 mars «Les marches à relais» se dérouleront d’une province, d’une région, d’un village à l’autre; les participant-e-s seront acceuilli-e-s lors d’une activité qu’organisera une province, une ville, un village à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes du 8 mars .

Jusqu’en juin un Patchwork sera confectionné, un élément «patchwork» MMF donc pour chaque pays.

Appel à commentaires et avis

En vue d’enrichir notre circulaire nous demandons à nos membres de nous communiquer des notes de lectures, avis, critiques dans le domaine du féminisme. Les textes doivent être envoyés à l’adresse postale ou électronique de PO, de préférence avant le 5 de chaque mois.

Merci d’avance.

La transmission des stéréotypes

Dans «Le Monde» du 4 février nous lisons un article portant sur l’étude du comportement des institutrices d’écoles «maternelles» avec leurs petits élèves. La chercheuse: Leila Acherar docteur en sciences de l’éducation et chargée de cours à l’université de Montpellier III montre que les institutrices ont des comportements très différents selon qu’elles parlent à des filles ou à des garçons. L’école «transmet un modèle archaïque de rapport entre les sexes» si bien que «se construit, au travers de processus très subtils, l’inégalité entre les sexes». En effet, souvent l’institutrice accueille les filles en les complimentant sur leur tenue alors qu’elle demande aux garçons ce qu’ils ont fait la veille. Elles interrogent plus souvent les garçons que les filles, afin «qu’ils soient plus calmes».

C’est par l’énoncé répété de stéréotypes archaïques relatifs aux rôles masculins et féminins que les discriminations entre les hommes et les femmes s’inscrivent, comme normales, dans la mentalité des enfants. Il n’est donc pas surprenant qu’après cette intériorisation les filles soient encore si peu nombreuses dans les études les plus prestigieuses alors qu’elles ont en général un parcours scolaire plus brillant que les garçons.

Évidemment, les femmes ne sont pas toutes féministes et parfois même lorsqu’elles le sont pour leurs revendications personnelles et/ou professionnelles, elles transmettent encore des valeurs peu favorables à l’avenir des filles. Peut être faudrait il que les mouvements féministes se donnent comme objectif de se pencher plus sur la mise au point d’un dialogue formateur avec ces femmes.

La défense du travail des femmes dans l’entre-deux-guerres et l’action de la Porte Ouverte

Résumé de la communication faite par Eliane Gubin, Professeure d’histoire à l’ULB, au Sénat de Belgique, le 13 décembre 2004

La situation du travail des femmes était particulière en Belgique au sortir de la Grande Guerre. Elle était totalement différente de ce que l’on observait dans les autres pays belligérants. En effet, l’économie de ces pays avait été fouettée par l’effort de guerre, et l’appel à la main d’½uvre féminine en remplacement de la main d’oeuvre masculine, y avait été constant. La Belgique au contraire a passé les quatre années de guerre sous un régime d’occupation qui avait démantelé complètement ses industries et avait plongé la population dans le chômage.

La remise en route de l’économie après la guerre s’est accompagnée d’emblée de mesures favorables à la réinsertion des travailleurs masculins, au détriment des travailleuses. Dès 1920, une politique de reflux des femmes mariées au foyer a été appliquée, des mesures persuasives se sont multipliées, suivies par des mesures de dissuasion. Cette politique de retour au foyer fut soutenue très vivement par les syndicats chrétiens et les associations féminines chrétiennes.

Les tensions entre les féministes qui exigeaient le droit au travail des femmes et les milieux qui réclamaient pour elles une «protection particulière» s’intensifièrent sous l’action de la politique menée par le Bureau International du Travail à Genève. Celui-ci opta pour une protection différenciée selon le sexe. Cette situation suscita la création de l’Open Door International (1929) et de sa branche belge (Louise de Craene).

L’exposé a ensuite rappelé les activités du Groupement belge de la Porte Ouverte, ses liens avec d’autres associations féministes. Dans les années trente, le climat de la crise économique était généralement défavorable au travail des femmes. La montée des régimes autoritaires qui postulaient le retrait des femmes du marché du travail (les trois K, Kinder, Küche, Kirch – enfants, cuisine, église), les mesures qui frappaient le travail féminin dans les pays étrangers (y compris dans les pays démocratiques) suscitaient des inquiétudes de plus en plus vives chez les féministes belges. Dès le début des années trente, une série d’arrêtés royaux de crise limitèrent le travail féminin. Deux revues étaient alors à la pointe du combat pour défendre les femmes: «Egalité» et «la Travailleuse traquée».

La proposition du sénateur Rutten, déposée au Sénat en février 1934, visant à contingenter le travail des femmes mariées et à procurer ainsi du travail à des chômeurs masculins, suscita un tollé. Elle fut bloquée au Sénat.

Mais le 8 décembre 1934, le gouvernement Theunis prit un arrêté dans le même sens. Ceci déclencha une mobilisation intense: à l’appel du Groupement belge de la Porte Ouverte, syndicats libéraux, socialistes, et organisations de femmes manifestèrent massivement à Bruxelles. Sous cette pression, le gouvernement retira l’arrêté et, après une entrevue avec des représentantes des organisations féministes, créa un conseil consultatif, le Conseil Supérieur du travail féminin, chargé d’examiner la question. Malheureusement la Seconde Guerre mondiale interrompit cette première concertation.

Union européene: rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes

Rapport de la Commission au Conseil, au parlement Européen, au Comité Économique et Social Européen et au Comité des Régions: quelques extraits relatifs aux aspects économiques.

Introduction

Ce deuxième rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes couvre pour la première fois l’Union élargie à 25 États membres.

«L’égalité entre les femmes et les hommes est renforcée par le nouveau traité établissant une Constitution pour l’Europe. Outre les dispositions de l’actuel Traité sur l’égalité entre les femmes et les hommes, la Constitution présente explicitement l’égalité comme une valeur de l’Union, à promouvoir non seulement à l’intérieur de l’Europe, mais aussi dans les relations que celle-ci entretient avec le reste du monde.»

«La difficulté de combiner vie professionnelle et familiale, partiellement due au manque de structures d’accueil des enfants et à des conditions de travail insuffisamment flexibles, incite les couples à retarder la naissance de leur premier enfant, ce qui contribue au niveau peu élevé des taux de fécondité dans la plupart des États membres. En revanche, il apparaît que les États membres qui mènent des politiques globales visant à concilier vie professionnelle et familiale, tant pour les hommes que pour les femmes, présentent des taux de fécondité plus élevés ainsi qu’une participation plus importante des femmes au marché du travail.»

Evolution de la législation

«En décembre 2004, le Conseil a adopté la directive sur le principe de l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes dans l’accès à des biens et services et la fourniture de biens et services. Cette directive pose comme principe l’élimination des facteurs actuariels établissant une différence entre les femmes et les hommes.»

Evolution des écarts entre les femmes et les hommes

«On continue d’observer une tendance positive vers une réduction des disparités entre les femmes et les hommes dans les domaines de l’éducation et de l’emploi au sein de l’Union élargie à 25, tandis que l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes reste quasiment inchangé.»

«Les femmes sont toujours plus nombreuses que les hommes à poursuivre leurs études. Le pourcentage des femmes diplômées (ens. supérieur) est passé à 58 % en 2003, en raison du niveau d’instruction élevé dans les nouveaux États membres. À l’exception des jeunes femmes de 15 à 24 ans, les taux d’emploi des femmes continuent d’augmenter dans toutes les tranches d’âge. La proportion d’emplois à temps partiel est en moyenne de 30,4% chez les femmes pour seulement 6,6% chez les hommes. Les taux de chômage sont de 10% pour les femmes et 8,3% pour les hommes.»

«Les femmes ayant des enfants en bas âge connaissent toujours un taux d’emploi très inférieur (13,6 points) à celui des femmes sans enfants tandis que le taux d’emploi des hommes ayant des enfants en bas âge dépasse de 10 points celui des hommes sans enfants. Ces chiffrent s’expliquent par un accès limité aux structures d’accueil des enfants et par les stéréotypes familiaux sexistes. Les femmes effectuent la plus grande part des tâches domestiques et disposent dès lors de moins de temps pour occuper un poste rémunéré. Les hommes assument moins de 40% de l’ensemble des tâches ménagères et entre 25% et 35% des tâches liées à l’éducation des enfants dans les couples dont les enfants ont moins de 7 ans.»

«L’écart de rémunération entre les femmes et les hommes reste stable dans l’UE-15, à environ 16%. Les femmes ont bénéficié de tout le spectre des politiques du marché du travail, notamment de mesures spécifiques visant à développer et soutenir des stratégies efficaces de garde d’enfants, des formes d’organisation plus flexibles adaptées à l’éducation et à la formation, ainsi que des activités spécialement destinées aux femmes. »

«Jusqu’à présent, les efforts visant à promouvoir l’égalité des sexes ont principalement porté sur les femmes. Or, les changements en faveur des femmes ont également des conséquences pour les hommes, car l’égalité des sexes concerne la relation entre les femmes et les hommes, sur la base de l’égalité des droits, des responsabilités et des chances dans tous les aspects de la vie.»

Renforcer la position des femmes sur le marché de l’emploi

«Il est plus que jamais nécessaire de renforcer la position des femmes sur le marché de l’emploi, de garantir la pérennité du système de protection sociale et de créer une société fondée sur l’inclusion. »

Améliorer les services d’accueil des enfants et des personnes dépendantes

«Le vieillissement de la population exige une adaptation financièrement et socialement viable des politiques sociales. La mise à disposition de services adéquats de garde ou de soins demeure fondamentale pour permettre aux femmes d’entrer sur le marché de l’emploi et d’y rester tout au long de leur vie.»

Cibler les hommes pour atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes

«La promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes implique des changements tant pour les hommes que pour les femmes. Par conséquent, il est essentiel que les hommes et les femmes participent activement à l’élaboration de nouvelles stratégies d’égalité des sexes. »

Intégrer la prise en compte du genre dans les politiques d’immigration et d’intégration

«L’intégration effective et responsable des immigrants dans le marché du travail et dans la société est l’un des facteurs clés permettant d’atteindre les objectifs de Lisbonne. La prise en compte du genre est absente, dans une large mesure, des politiques d’intégration, ce qui empêche d’utiliser pleinement le potentiel des immigrées sur le marché de l’emploi.»

Évaluer les progrès en matière d’égalité entre les femmes et les hommes

«Le 10ème anniversaire de la plate forme d’action de Pékin en 2005 est l’occasion, pour l’Union européenne, de réaffirmer les engagements pris dans la déclaration et la plate forme de la quatrième conférence mondiale sur les femmes à Pékin en 1995 et de présenter les résultats obtenus en matière d’égalité des sexes depuis 1995. Cette évaluation se fonde sur une série d’indicateurs clés élaborés en partie dans le cadre des évaluations annuelles de la plate-forme d’action de Pékin au Conseil et en partie par la Commission. C’est également sur cette série d’indicateurs clés que repose l’évaluation annuelle de la situation présentée dans l’annexe au présent rapport.

La prochaine proposition de la Commission 18 sur la création d’un institut européen pour l’égalité entre hommes et femmes étendra les possibilités d’évaluation des réalisations.»

Conclusions

«Le Conseil européen, se fondant sur le présent rapport consacré à l’égalité entre les femmes et les hommes, est invité à demander aux États membres de poursuivre leurs efforts afin d’intégrer la dimension du genre dans tous les domaines politiques en vue de parvenir à l’égalité entre les sexes.»