Suite au tapage médiatique autour de la reconstitution de la bataille de Waterloo, le moment est propice pour décortiquer ce que le fameux «Code Napoléon» réservait aux femmes! On peut craindre le pire si l’on en croit une citation de Napoléon: «La femme est donnée à l’homme pour qu’elle lui fasse des enfants ; elle est sa propriété comme l’arbre à fruits est celle du jardinier». Et de fait, les avis relatifs au code ne sont pas tendres: charia catholique du patriarcat gréco-romain, restauration de l’esclavage des femmes….
Le Code Napoléon affirme l’incapacité juridique totale de la femme mariée et pose toute une série d’interdits et de règles pénalisantes: interdiction d’accès aux lycées et aux Universités, Interdiction de travailler sans l’autorisation du mari, Interdiction de toucher elle-même son salaire, interdiction de signer un contrat, de gérer ses biens, exclusion totale des droits politiques, contrôle du mari sur la correspondance et les relations, interdiction de voyager à l’étranger sans autorisation…
Le mariage est toujours soumis au consentement du père, la femme doit obéissance à son mari, l’enfant conçu pendant le mariage a pour père le mari, le divorce n’est autorisé que dans trois cas: adultère ; condamnation à une peine infamante; sévices et injure grave, l’adultère des femmes est sévèrement puni, les filles-mères et les enfants naturels n’ont aucun droit. Nombre de ces règles furent maintenues jusque dans les années 1960!
Source: Histoire du Droit des femmes