GROUPEMENT BELGE DE LA PORTE OUVERTE

9 septembre 2009 – Le fléau de la violence contre les femmes s’est aggravé avec la crise économique et financière mondiale au cours de l’année passée, a déclaré la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Asha-Rose Migiro.

«Nous avons vu une augmentation du désespoir et de la frustration dans les familles et les communautés à travers le monde, exacerbant la violence contre les femmes», a dit Mme Migiro dans un discours prononcé à Rome lors d’une conférence ministérielle sur la violence contre les femmes.

«Dans une récente étude sur plus de 630 refuges pour victimes de violence domestique aux Etats-Unis, 75% ont signalé une augmentation du nombre de femmes cherchant de l’aide depuis septembre 2008, coïncidant avec une récession économique majeure dans ce pays. Nous devons rester particulièrement vigilants dans ces temps difficiles», a-t-elle ajouté.

La Vice-Secrétaire générale a appelé les participants de la conférence à mettre en pratique deux recommandations appelant les membres du G8 (les pays les plus industrialisés) à soutenir les programmes renforçant les droits des femmes à travers le monde.

Elle a rappelé les mesures prises par l’ONU pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles, dont la campagne UNiTE du Secrétaire général.

«Cependant, la route est encore longue avant de voir l’essence de ces accords internationaux passer du stade de beaux mots sur papier à la réalité sur le terrain». «Mettre fin à la violence envers les femmes ne sera pas aisé. Ce sera un travail de préoccupation constante et de collaboration»

www.un.org/womenwatch

Les derniers chiffres publiés par Le FOREM fin août et relayés par le journal «La Nouvelle Gazette» du 3 septembre indiquaient qu’en ce mois 250 demandeurs d’emploi ont été inscrits chaque jour. Tandis qu’en Flandre ce sont surtout parmi les hommes que la crise se fait sentir (34% d’augmentation contre 10% chez les femmes), en Wallonie ce sont 52% de femmes qui «trinquent» dont 24% sont âgées de moins de 25 ans, 51% n’ont pas dépassé le niveau de l’enseignement secondaire du second degré et 40% ont une durée d’inoccupation de plus de 2 ans.

Voilà bien un domaine primordial pour soutenir et «libérer» les femmes au travail dont le conjoint ne partage pas les tâches domestiques! Le 30 avril 2009, l’UNA et la MACIF ont organisé une conférence sur le thème de «La citoyenneté dans l’aide à domicile», dans le cadre d’un partenariat plus large entre les deux structures. Cet évènement, qui est l’aboutissement d’un projet lancé en 2007, traduit leur volonté d’entrer dans la démocratie en actions, la démocratie au local, en particulier pour pouvoir répondre à la nécessité d’articuler en permanence solidarités familiales et professionnelles. Le secteur des services à la personne est en effet un secteur concerné en plein par les enjeux sociétaux, avec un rôle majeur sur les territoires, rôle qui va bien au-delà de l’apport d’un service à une personne demandeuse.

Voir le rapport complet sur le site www.pourlasolidarite.eu

Deux nouveaux romans «Livres et égaux» (6-9 ans), parution le 10 septembre 2009:

Blanche et les sept danseurs, de Gwendoline Raisson, illustré par Ewen Blain. Blanche, la fille du directeur du supermarché Miniprix, est aussi belle que l’héroïne d’une série télévisée. Sa belle-mère ne supporte pas qu’il existe une femme plus belle qu’elle et ordonne qu’on la tue.

Blanche, recueillie par sept danseurs de cabaret, crée un numéro de voltige poétique. La marâtre parvient à ses fins en l’empoisonnant avec un sushi. Mise au congélateur, Blanche est réveillée par le fils du directeur du Superprix, qu’elle refuse d’épouser pour se consacrer à sa carrière artistique.

Un copain de plus, d’Agnès Laroche, illustré par Philippe Bucamp.

Lorsque le berger amène trois moutons noirs d’une ferme voisine, les moutons blancs leur réservent un accueil glacial. Robert, le petit agneau blanc, va pourtant jouer dans la forêt avec Olga, la petite brebis noire et c’est elle qui lui sauve la vie en faisant fuir le loup. Reconnaissant, Robert lui promet de convaincre le troupeau que les moutons noirs ne sont pas si différents et que les brebis peuvent être aussi courageuses que les moutons.

Une histoire d’amitié qui brise les stéréotypes racistes et sexistes – Éditions Talents Hauts – 79, avenue Sainte-Marie, 94.160 Saint-Mandé – 01-41.93.16.64. – www.talentshauts.fr

Le Rassemblement des Femmes pour la paix fêtera son soixantième anniversaire le 26 novembre prochain chez Amazone. Ce rassemblement est né à la fin de la guerre 40-45 grâce à d’anciennes résistantes et prisonnières politiques qui décident de se grouper pour témoigner et lutter afin que ce qu’elles avaient vécu ne puisse se reproduire. Le Rassemblement qui est devenu l’ASBL «Femmes pour la paix», cercle Marie Guisse, souhaite rendre hommage le 26 novembre à toutes ces femmes qui ont lutté ou donné leur vie pour la paix. Parmi celles-ci, il y avait notre «cheville ouvrière»et très regrettée Adèle Hauwel dont le courage dans la résistance a déjà été souligné. Aujourd’hui «Femme pour la paix» s’est également investie dans d’autres domaines tels l’accès des femmes à la contraception et l’avortement, l’égalité des droits civiques, politiques et sociaux pour toutes les femmes. A l’occasion de cet anniversaire, notre membre M-Th. Cœnen, présidente de l’Université des Femmes, a reconstitué avec l’aide des historiennes France Huart et Sophie Pereira l’histoire de ces 60 années. Sur base de nombreuses archives, interviews, rencontres une grosse brochure illustrée a vu le jour, 4 chapitres dont l’un retrace le combat pour le droit au travail et l’égalité salariale pour les femmes (symbolisé par la grève des «femmes-machines» de la fabrique nationale de Herstal). Cette brochure sera présentée et commentée le 26 novembre prochain à Amazone, 10 rue du Méridien à Bruxelles.

Contact: «Femmes pour la Paix», lauw.crab@numericable.be ou le 02-672.48.28

A l’occasion de «la rentrée», le CFEP organise en collaboration avec l’antenne Femmes d’Amnesty International, une conférence inaugurale sur le thème de l’industrie du sexe«De la traite des Blanches à la traite des Etres humains: la valeur des femmes dans l’industrie du sexe». Un court métrage introduira le débat le lundi 28 septembre de 12h à 14h, chez Amazone, 10 rue du Méridien à Bruxelles; entrée gratuite mais réservation souhaitée au 02/2293842 – cfep@amazone. be et www.amazone.be/les habitantes.

Une nouvelle présidente vient d’être élue,il s’agit de Brigitte Triems, présidente de la Fédération Démocratique internationale des Femmes. Elle s’est engagée à lutter pour l’égalité hommes-femmes en ce compris l’amélioration du sort des femmes des pays de l’Est, en retard sur celui de celles de l’Ouest. Elle a redit l’espoir né de la création de l’Institut européen du Genre qui vient de s’ouvrir à Vilnius, capitale de la Lituanie.

Le CEFA (asbl) organise le 1er octobre prochain une matinée d’étude à Louvain-la-Neuve. Aujourd’hui un constat s’impose: les femmes sont de plus en plus nombreuses sur le marché du travail. Nécessité de subvenir elles-mêmes à leurs besoins? Volonté de s’insérer dans la société par le médium professionnel? Quoiqu’il en soit, ces femmes au travail restent pour la plupart des mères de famille. Cela signifie-t-il que les femmes d’aujourd’hui doivent choisir entre s’épanouir dans une activité professionnelle ou voir grandir leurs enfants? Et l’homme dans tout ça? Certes, des dispositifs existent en vue de faciliter l’articulation de la vie professionnelle et familiale. Cependant, dans quelle mesure sont-ils utilisés, acceptés? A cette occasion, des spécialistes viendront éclairer notre réflexion: Ariane Dierickx (Directrice adjointe d’Amazone, asbl), Francesca Sirna et David Laloy (Doctorants à l’Unité d’Anthropologie et de Sociologie de l’UCL).

Programme et plan: www.asblcefa.be/cefa/

Informations: 010/47.47.46 ou anne-sophie.brasseur@asblcefa.be

Après la décision du Collège communal de Dison de ne plus accepter trois fillettes (de 10 et 11 ans!) voilées dans les établissements d’enseignement primaire de leur commune, les réactions contre cette dérive sexiste de l’islam politique se multiplient.

Citons notamment le récent ralliement du Centre d’Action Laïque à la proposition d’interdiction du port de signes religieux à l’école et la manifestation «pas de signe religieux à l’école» organisée le samedi 26 septembre 2009 à Bruxelles par le RAPPEL, Ni Putes ni Soumises, et l’asbl Insoumise et dévoilée.

http://www.le-rappel.be/FR/ – www.niputesnisoumises.be/

Détecter et vaincre les stéréotypes hommes-femmes, c’est offrir aux salarié-e-s un coup de pouce social et économique. Mais c’est aussi aider à la réussite de votre entreprise. Alors profitez au maximum des talents qui vous entourent. De tous les talents. Rendez-vous sur www.businessandgender.eu . Cette initiative prévoit des actions menées en collaboration avec des chambres de commerce et des associations de PME dans les 27 pays de l’UE, ainsi qu’en Islande et en Norvège. Elle fait partie des activités commandées par la Commission européenne (DG Emploi, affaires sociales et égalité des chances) dans le cadre du contrat «Sensibilisation des entreprises à la lutte contre les stéréotypes de genre» géré par le Centre international de formation de l’OIT, en partenariat avec l’Association des chambres de commerce et d’industrie européennes (EUROCHAMBRES). Le programme, qui s’étale sur sept ans, vise à aider les États membres à respecter leurs engagements et mener à bien leur action en vue de créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité et de bâtir une société plus solidaire. Dès lors, il contribuera: à fournir une analyse et des conseils dans les domaines d’activité qui lui sont propres ; à assurer le suivi et à faire rapport sur l’application de la législation et des politiques communautaires dans ces mêmes domaines.