Mais des progrès en Egypte et en France

La présidence égyptienne a annoncé l’adoption d’une série de sanctions allant de l’amende à la prison ferme pour punir le harcèlement sexuel, un fléau dont souffrent ou ont déjà souffert 99% des femmes dans le pays, selon une étude de l’ONU parue en 2013. Tout geste, parole ou acte inapproprié à caractère sexuel ou pornographique seront désormais passibles d’au moins six mois de prison, et peuvent être assortis d’une amende allant de 3 000 à 5 000 livres égyptiennes (307 à 513 euros). Les peines et les amendes peuvent être alourdies (jusqu’à 5 ans de prison et 50.000 livres) si le coupable a usé d’un ascendant familial, professionnel ou académique pour faire pression sur la victime. Depuis la révolte de 2011, le nombre de cas de harcèlement sexuel s’est multiplié en Egypte malgré des campagnes internationales.

En France, le projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes a été adopté en deuxième lecture, avec modifications, par l’Assemblée nationale le 26 juin 2014. Il contient l’article controversé visant à supprimer dans le code de la santé, la notion de «situation de détresse», aux femmes demandant de se faire avorter. L’une des mesures phares est aussi la réforme du congé parental, avec pour objectif d’inciter les pères à le prendre davantage. Les entreprises de plus de 50 salariés qui ne respectent pas les dispositions de l’égalité professionnelle se verront interdire l’accès aux marchés publics.

Sources: madame.lefigaro.fr et www.vie-publique.fr

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