… et aussi des politiques rétifs

Selon le chef du gouvernement marocain, les femmes doivent revenir au foyer où leur place est plus importante. «Les femmes qui travaillent ne trouvent plus le temps pour se consacrer à leurs enfants et à leur famille», a déclaré Abdelilah Benkirane lors d’une allocution allocution (vidéo en arabe) devant la chambre des conseillers le 17 juin. Pour ce membre du Parti de la Justice et du développement (parti islamiste marocain), il faut «sacraliser leur place au foyer plutôt que de les traiter d’une manière condescendante car elles ont un rôle plus important à jouer dans les foyers familiaux qu’au sein des entreprises ou des administrations».

Quant aux autorités soudanaises, elles ont fermé sans aucune explication un centre pour les droits des femmes qui existait depuis 17 ans à Khartoum (le mouvement des femmes au Soudan est ancien). Ils ont fait irruption et ont dit «S’il vous plait demandez à votre équipe d’arrêter le travail», a expliqué Fahima Hashim, directrice du Centre Salmmah de ressources pour les femmes. La notice officielle de fermeture émane du Registre des sociétés mais selon Mme Hashim, l’ordre est venu du puissant Service national de renseignement et de sécurité (NISS). Le président Omar el-Béchir prétend pourtant souhaiter plus de liberté politique mais la fermeture du centre pour les femmes fait douter de son engagement en faveur des réformes. Cette affaire surgit alors que la confusion entoure le départ du pays, pour les Etats-Unis, de Meriam Yahia Ibrahim Ishag, soudanaise chrétienne de 27 ans, dont la condamnation à mort pour apostasie a été annulée lundi 23 juin.

Sources: www.medias24.com et quebec.huffingtonpost

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