Europe

C’est à Bruxelles que sera lancé le Cinquième programme communautaire en matière d’égalité des chances entre les hommes et les femmes.

Au cours de cette journée seront étudiés non seulement des problèmes théoriques mais aussi l’expérience dans tous les pays d’Europe et la responsabilité des syndicats et des entreprises.

LA CONDITION DES FEMMES se distingue de celle des hommes partout dans le monde. On trouve partout, malgré les textes légaux, une supériorité numérique des hommes dans les postes à responsabilité. Cela se remarque dans les grands pays mais aussi dans les petits pays. Aujourd’hui, nous consacrerons notre attention sur la principauté d’ANDORRE d’après le rapport que ce petit état (moins de 500 Km2, comptant moins de 100.000 habitants) présente aux Nations Unies sur la discrimination des sexes (CEDAW/C/AND/1), lequel souligne que l’accroissement récent de la population est dû à l’immigration et que ce phénomène est principalement masculin.

Le rapport souligne que la Constitution et les lois reconnaissent et établissent l’égalité entre les personnes des deux sexes. Mais le taux d’activité des femmes est inférieur à celui des hommes.

Et le rapporteur officiel écrit avec une grande sincérité: «Les archaïsmes (sic) hommes/femmes se retrouvent dans les postes à responsabilité de la fonction publique.»

Il est aussi intéressant de connaître la situation que l’on rencontre dans les pays qui désirent faire partie de l’Union européenne.

Nous regarderons aujourd’hui la documentation que la HONGRIE présente aux Nations Unies (CEDAW/C/HUN/4-5).

Nous lisons par exemple: L’article 76 du code civil qualifie de « violation des droits imprescriptibles tout type de discrimination négative exercé à l’encontre des particuliers, notamment pour des raisons de sexes, de race, d’origine nationale ou de religion ; l’atteinte de la liberté de conscience ; toute restriction illégale de la liberté individuelle.

Ne nous étendons pas sur le vocabulaire utilisé, le choix des mots n’est pas innocent, comme ce qu’on peut appeler l’évolution ou la flexibilité du sens donné au terme « discrimination » qu’il convient cependant de souligner comme on doit souligner, dans d’autres circonstances la substitution de l’expression « répartition équilibrée entre hommes et femmes » au simple mot « égalité ».

Le rapport cite des décisions égalitaires de la Cour constitutionnelle ; mais il se poursuit par une longue liste de mesures considérées comme « protégeant » spécialement les travailleuses, par exemple en excluant les femmes enceintes des heures supplémentaires (même si elles sont seules et ont besoin d’un supplément de revenu) ou des équipes de réserve qui ne prestent pas de travail déterminé, et même les femmes tout simplement « en âge de procréation » (sic) sont exclues de certains emplois Décidément, en Hongrie comme ailleurs, les justifications de santé sont longuement exploitées quand il s’agit d’exclure les femmes.

Les tableaux qui se trouvent dans le rapport montrent bien, eux, quelle est la situation réelle des femmes, en matière d’emploi, d’avancement et de rémunération.

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