Les élections générales n’auront normalement lieu que dans deux ans. Mais il n’est pas trop tôt pour jeter un regard en arrière sur les résultats des élections du 13 octobre 1999 en regardant, par exemple, le tableau suivant que nous empruntons à l’ouvrage intitulé : « La participation politique des femmes à l’issue des élections du 13 juin 1999 » publié par la direction de l’égalité des chances du ministère fédéral de l’emploi et du travail.
Pourcentage de candidates, de candidates aux places éligibles et d’élues directes par assemblée-comparaison élections du 13 juin 1999
(un tableau manque)
Malgré les différences qui peuvent exister entre les diverses assemblées, nous voulons souligner deux éléments :
- l’importance du travail à fournir en permanence dans les partis en amont des élections pour qu’un nombre suffisant de femmes soient placées en ordre utile (N.D.L.R. Appelées candidates éligibles dans le rapport) ;
- la nécessité de continuer à promouvoir le vote de préférence exclusif en faveur des candidates.
Il va sans dire qu’on observe des différences entre les assemblées et on les trouve aussi entre partis. Il n’en demeure pas moins vrai que, dans l’exemple, c’est bien la place occupée par les candidat(e)s sur les listes qui semble déterminer leurs chances d’élection.
Il va sans dire que c’est aussi la carrière qui doit être envisagée, par exemple la participation aux travaux des commissions créées dans les assemblées et l’accession à leur présidence.
On doit également faire remarquer une fois de plus que la composition des assemblées à une incidence sur la composition du pouvoir exécutif. Pour étayer ce propos, on remarquera que les chiffres globaux du pourcentage d’élues sont identiques à ceux de la participation des femmes aux gouvernements en comparant le tableau ci-dessus à celui qui figurera ci-dessous.
Nombre absolu et pourcentage de femmes ministres par niveau de pouvoir-avril 2000:
(un tableau manque)