Occuper les emplois

Nous reviendrons sans doute un peu plus largement sur ce sujet. Il semble que les autorités financières (Banque nationale) soulignent que, parmi les problèmes de l’heure, il y a en outre l’emploi des personnes au-delà de 45 ou 50ans, mais aussi la faible participation de l’ensemble des femmes à l’activité professionnelle par comparaison avec les pays voisins.

Parmi les mesures à préconiser, il y a l’entrée plus importante des femmes dans des emplois majoritairement occupés par des hommes, non seulement dans les nouvelles technologies mais aussi dans le secteur secondaire. Le « problème », c’est que les qualités professionnelles enseignées aux femmes et requises par elles ne correspondent pas aux exigences de métiers dits masculins et ne correspondent pas assez aux emplois de manufacture qu’elles pourraient occuper.

C’est pourquoi nous apprécions l’article qu’un grand quotidien (« Le soir ») consacre à une expérience faite par la firme d’autocars Van Hoole qui a engagé des femmes pour des métiers de la métallurgie, alors qu’elles avaient des diplômes de coiffeuses ou de couturière.

« Et cela a marché ». Avec un supplément de formation sur le tas, elles ont acquis les techniques nécessaires et se sont intégrées. En peu de temps leur nombre a progressé dans l’usine.

Naguère, la firme S.K.F.(roulement à bille) a communiqué publiquement des résultats comparables. Réjouissons-nous de l’écho donné à ces expériences. Les pouvoirs publics doivent encourager et préparer de telles initiatives auprès des employeurs et des femmes à la recherche d’un emploi.

Les firmes citées ci-dessus ne fabriquent pas des produits destinés aux particuliers mais ceux-ci, en qualité de consommateurs (et de consommatrices) peuvent s’informer de la situation dans d’autres entreprises et orienter leurs achats en conséquences. C’est une forme de militantisme: acheter en fonction, du féminisme d’une firme.

Au passage, nous signalerons aussi que la revue « Trends Tendance » a procédé à une étude qui constate que les femmes sont mal représentées aux niveaux supérieurs de la hiérarchie des entreprises. L’accès des femmes aux postes de décision ne se limite pas à la sphère politique; nous en voulons partout.

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