La VUB aime les femmes et les honore

La VUB a honoré cinq femmes exceptionnelles en tant que Docteur honoris causa: Kim Clijsters (Belgique) championne de tennis au plus haut niveau, même après une maternité, la Pr Cecilia Jarlskog (Suède) active dans la physique des particules ce qui lui a permis de travailler au Cern et de siéger à la Fondation Nobel, la Pr Londa Schiebinger (Etats-Unis) historienne des sciences, spécialisée dans l’étude des relations entre le genre et les sciences, dont les travaux ont eu des échos jusque dans des résolutions des Nation-Unies sur l’égalité des sexes, la Pr CarolGilligan (Etats-Unis) qui a fait avancer l’étude du genre par ses recherches pointues en psychologie et Fatou Bensouda, procureure générale à la Cour pénale internationale (CPI) qui a été ministre en Gambie et a contribué sur le plan politique et sociétal à des avancées sérieuses sur le genre, plus particulièrement dans l’hémisphère sud.

Source: www.lalibre.be

Qui a dit que les filles ne sont pas douées pour les sciences?

Passionnée par l’intelligence artificielle, une lycéenne de 18 ans a réussi à apprendre à un ordinateur comment diagnostiquer une leucémie. En construisant un réseau neuronal artificiel, Britanny Wenger a mis au point un algorithme qui permet de détecter un type de cancer du sang très agressif (la leucémie myéloide chronique). Le système qu’elle a créé pourrait empêcher l’éclosion de ces cancers et aussi faciliter le développement de traitements. Pour cette découverte, elle a été récompensée lors de l’Intel International Science and Engineering Fair.

Originaire de Sarasota en Floride, la jeune fille a appris à coder toute seule dès l’âge de 12 ans après avoir suivi un cours de «pensée futuriste ». «Ce qu’il y a de plus génial avec la science, c’est que l’on peut répondre aux questions et révolutionner le monde et notre base de connaissances ».

Brittany avait déjà utilisé un système similaire pour diagnostiquer un cancer du sein de façon moins invasive et avait été récompensée en 2012 par un grand prix lors du Google Science Fair.

Sources: www.7sur7.be et www.social-consciousness.com

Des viols de 2009 en Guinée enfin punis

Le 30 avril 2013, un gendarme guinéen a été arrêté et inculpé pour viol en 2009 (sic) dans un stade de Conakry où une centaine de femmes avaient été violées par des forces de sécurité. Certaines avaient été emmenées de force dans des camps militaires ou des résidences privées pour être soumises à l’esclavage sexuel pendant plusieurs jours, selon ce rapport. Le gendarme, a pu être arrêté grâce au courageux témoignage de la victime.

Source: www.fidh.org

Même pour prier comme les hommes, des femmes ont dû se battre!

Pendant plus de vingt ans, des militantes réclamaient le droit de prier selon le même rite les hommes, c’est-à-dire, à haute voix, en portant le châle de prière, des phylactères et la kippa, et en lisant la Torah. Un tribunal israélien leur a récemment donné raison, jugeant qu’elles ne causaient aucun désordre et que c’était en revanche ceux qui les attaquaient qui posaient problème. Le 10 mai 2013, des militantes féministes juives ont prié pour la première fois en toute liberté et sous la protection de la police devant le mur des Lamentations, à Jérusalem.

Un millier d’ultraorthodoxes qui tentaient de les en empêcher ont été tenus à l’écart par la police, alors qu’ils insultaient les militantes, jetaient des bouteilles d’eau, des sacs-poubelle, des chaises en plastique et des œufs.

Source: www.7sur7.be

Plus jamais de textes sexistes!

Les associations féministes ont eu gain de cause en France. Au titre d’un objet social commun, les droits des femmes en général et la lutte contre les violences faites aux femmes en particulier, et comme la loi le leur permet, cinq importantes associations féministes: Chiennes de garde, Collectif Féministe Contre le Viol, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Femmes Solidaires et Mouvement Français pour le Planning Familial, ont engagé une procédure contre les textes sexistes d’Orelsan en août 2009.

Considérant que de nombreuses expressions des textes de ce chanteur sont explicitement et violemment sexistes, les associations ont porté plainte «pour injures publiques à raison du sexe, et incitation à la haine, à la violence et aux discriminations à raison du sexe » selon les articles de loi française qui interdisent ce type de propos. Au terme de plus de 3 ans et demi de procédures, le jugement est intervenu le vendredi 31 mai 2013. La plainte des associations a été reconnue juste.

Les cinq associations saluent cette remarquable décision de justice et se réjouissent que le texte sanctionnant l’incitation à la violence contre les femmes ait trouvé son application.

Source: www.solidaritefemmes.org

Mais en Italie, le sexisme reste bien présent

Cécile Nyenge fait partie du nouveau gouvernement italien depuis le 30 avril 2013. Première femme noire à accéder au rang de ministre, elle subit, depuis, de violentes agressions verbales racistes et sexistes. De son côté, Laura Boldrini, présidente italienne de la Chambre des Députés, s’élève contre ces vulgarités racistes. Elle aussi reçoit des menaces sexistes sur les réseaux sociaux.

Pour la journaliste italienne, Anna-Maria Merlo Poli, ces dérapages dévoilent un visage de l’Italie que l’on voulait croire appartenir au passé. «La société prend conscience d’une violence dont on ne parlait pas, ou que l’on pensait sporadique. Aujourd’hui, on découvre que ce n’est pas ça ; que l’Italie reste l’un des pays où les femmes sont le plus souvent victimes de meurtres.»

Source: www.tv5.org

Le débat sur l’avortement relancé en Amérique latine

Manifestation de féministes en faveur du droit à l’avortement, le 15 mai devant la Cour suprême de San Salvador. Jose Cabezas/AFP

Le drame d’une jeune Salvadorienne de 22 ans a relancé le débat sur l’avortement dans toute l’Amérique latine, un sujet tabou. La jeune femme souffre d’une maladie auto-immune chronique, le lupus. La grossesse met sa vie en danger et des analyses ont montré que le fœtus présente une anencéphalie, une absence partielle ou totale du cerveau qui condamne le nourrisson à une mort certaine à sa naissance. La jeune femme a présenté un recours à la justice, demandant une IVG pour raisons thérapeutiques. La Cour suprême de San Salvador l’a rejetée, au motif que «les droits de la mère ne peuvent prévaloir sur ceux de l’individu qui va naître, et vice-versa ».

Le gouvernement a fini par autoriser une césarienne prématurée, une manière de sauver la face. L’opération a eu lieu lundi 3 juin. La jeune femme se porte bien, le bébé n’a pas survécu.

Chili, Costa Rica, Equateur, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Salvador, Venezuela interdisent toute IVG ; celle-ci peut entraîner des peines de prison pour la mère et le personnel médical

Source: america-latina.blog.lemonde.fr

Une Africaine à la tête d’ONU-femmes

Mme Mlambo-Ngcuka a été nommée directrice exécutive d’ONU-femmes, l’entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Elle y remplace Mme Michelle Bachelet.

Née dans une famille zoulou, elle est titulaire d’une maîtrise en politique et planification de l’enseignement et d’une licence en éducation. Elle s’est investie, sous l’apartheid, dans le Congrès national africain. Elue députée en 1994, devenue ensuite ministre dans divers ministères, elle a été considérée comme l’une des personnalités les plus efficaces du gouvernement et a été Vice-Présidente de l’Afrique du Sud, de 2005 à 2008.

Auparavant, Mme Mlambo-Ngcuka était Coordonnatrice de l’Alliance mondiale des unions chrétiennes féminines à Genève et, en 2008, elle a créé la Fondation Umlambo, qui appuie les écoles dans les zones pauvres en l’Afrique du Sud, par le mentorat et la formation des enseignants, et au Malawi, par l’amélioration des écoles grâce à des partenaires locaux.

Source: www.un.org.

Double peine: Afghanes emprisonnées pour avoir tenté de fuir leur foyer

De plus en plus d’Afghanes sont envoyées en prison pour avoir tenté de fuir leur foyer: double peine après avoir subi une pression familiale insupportable. Human Rights Watch dénonce le déficit honteux de volonté politique de Kaboul et de ses alliés occidentaux pour endiguer cette évolution «alarmante».

Citons: «Le nombre de femmes incarcérées pour des crimes contre la morale a augmenté de façon alarmante depuis 18 mois», et «L’écart énorme entre la rhétorique de soutien aux droits des femmes afghanes et la réalité». HRW dénonce ainsi l’attitude des députés conservateurs qui ont remis en cause la loi fixant l’âge légal du mariage à 16 ans pour les filles, loi pourtant approuvée par Hamid Karzaï en 2009 par décret.

La députée Fawzia Koofi, qui préside la Commission des femmes au Parlement, craint même que la loi «sur l’élimination des violences faites aux femmes» soit abrogée par le prochain président afghan.

Sources: Laurence Riatto – www.elle.fr page 1 et page 2

Libérez les Pussy Riot, un an en prison, c’est un an de trop

En février 2012, les membres du groupe de musique féministe «Pussy Riot» interprétaient, les visages cachés par des cagoules, une chanson contestataire dans la principale cathédrale orthodoxe de Moscou, critiquant les autorités russes. Trois membres du groupe – Nadezhda «Nadya» Tolokonnikova, Ekaterina «Katia» Samoutsevitch et Maria «Masha» Alekhina – ont été reconnues coupables d’«actes de hooliganisme motivés par la haine religieuse» et condamnées à des peines de prison de deux années chacune.

Katia a bénéficié d’un sursis en appel et d’une libération, assortie d’une mise à l’épreuve, Masha et Nadia purgent actuellement leur peine dans des colonies pénitentiaires notoirement brutales. Plus de 100 musiciens, de renommée internationale, soutiennent un appel mondial, lancé par Amnesty International, en amont des audiences en appel de Masha et Nadia. Rejoignez-les et signez la pétition à l’attention du Procureur général de Russie pour demandeur leur libération immédiate et inconditionnelle. En savoir plus avant d’agir