La stérilisation contraceptive: un choix encore méconnu et parfois incompris

La contraception définitive reste une méthode méconnue. Les femmes qui la souhaitent affrontent un parcours de combattante, surtout si elles sont jeunes. Elles sont soupçonnées de problèmes physiques ou mentaux. «Beaucoup de femmes ont du mal à trouver un médecin qui pratiquerait cette intervention si elles n’ont pas plus de 40 ans, trois enfants – dont un garçon et une fille – et parfois même s’il n’y a pas l’autorisation du compagnon», observe la Docteur Marie-Laure Brival. «Ce n’est pas seulement une clause de conscience, c’est une idée même qu’on se fait de la place des femmes, renchérit-elle. Ça choque la société entière, médecin compris, qu’une femme décide de ne plus avoir d’enfants et d’interrompre par elle-même cette fertilité qui lui est propre».

En France, seuls 3,9% des femmes et 0,3% des hommes ont fait appel à la contraception définitive selon une enquête de l’Inserm et de l’Ined. En revanche, une Française sur deux en âge de procréer prend la pilule. Pourtant, une technique ultra-légère de stérilisation a fait son entrée sur le marché: la méthode Essure, ou «hystéroscopique»: moins de dix minutes et en ambulatoire, alors que la ligature des trompes nécessite une anesthésie générale et une ou deux journées d’hospitalisation.

Sources: bigbrowser.blog.lemonde.fr/…

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