Importance de la sémantique dans les droits des femmes: des mots pour le dire

Des associations féministes ont réalisé un petit lexique journalistique d’expressions clés à bannir, en argumentant leur point de vue! En voici un florilège:

  • Oui à: «Journée internationale de lutte contre les violences CONTRE les femmes» et non «à l’égard des femmes»
  • Oui à «8 mars: Journée internationale DES DROITS DES femmes» et non «de la femme»
  • Oui à «meurtre (machiste)» et non à «Drame/crime passionnel».
  • Oui à «Viols», non à «Agressions sexuelles».
  • Oui à «Elle a été violée, il a violé une femme », non à «Elle s’est fait violer» (elles ne l’ont pas «cherché»!)
  • Oui à «Gestion raisonnable», non à «Gestion en bon père de famille».
  • Oui à «Personne de référence», non à «Chef de famille».
  • Oui à «Droits humains», non à Non à Droits de l’Homme (Cf. la campagne «droits humains»).

Source: www.osezlefeminisme.fr/article/…

Ou comme le proposait il y a quelques mois un de nos fidèles lecteurs de France: «Pourquoi ne dirait-on pas en Français «droit des personnes»? Le terme «personne» n’est-il pas plus fort? Il s’agit assurément ici de bien plus que de simple «humanité». Je ne suis pas de ceux qui relèguent les querelles sémantiques au rang des fioritures désuètes. L’usage inapproprié des mots, lequel constitue une tendance croissante, est toujours très piégeux». NDLR: Merci François pour cet apport!

Un nouveau blog, www.patriarcat.com, tenu par Anne Pandore dénonce le patriarcat et les amalgames qui tournent autour: www.patriarcat.com. L’auteure a réalisé une étude sur le patriarcat et elle y découvre un étonnant échafaudage d’idées mal étayées. Cependant, nous dit-elle, « On a fait en sorte qu’il soit accepté jusque dans les dictionnaires» et «On réalise qu’hommes et femmes sont embrigadés dans des comportements obligatoires, sans même en être conscients».

N’hésitez pas à y déposer un commentaire. NDLR: Merci Anne pour cette possibilité de dialogue!

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