Des carrières à l’international deviennent accessibles aux femmes

Cartoon: femme quittant

À niveau de responsabilité équivalent, les femmes commencent à peine à accéder à des opportunités de carrière à l’international: environ 13% selon «Managing Mobility 2012» d’ECA International, cabinet spécialiste de la gestion de l’expatriation.

«Elles souffrent encore de stéréotypes véhiculés dans l’entreprise qui freinent leur accès aux postes d’expatriés», explique Olivier Mérignac, auteur de l’étude «Les femmes dans le processus d’expatriation».

Elles seraient considérées comme moins motivées à se lancer dans une carrière ambitieuse, moins compétentes et rejetées par les hommes d’affaires locaux. Dans son enquête, le chercheur montre qu’aucun de ces préjugés ne se vérifie sur le terrain. Pourtant, une majorité de femmes continuent à s’autocensurer. Dans son étude «Talking from 9 to 5: Women and Men at Work», l’américaine Deborah Tannen révèle qu’un homme dépose sa candidature lorsqu’il estime avoir 50% des capacités pour le poste. Dans la même situation, une femme ne postule pas, même avec 80% des qualités requises: elle se focalise sur les 20% restants. Quel que soit le secteur d’activité, «les femmes doivent savoir comment parler d’elles dans l’entreprise pour obtenir ces postes», précise Stéphanie Talleux. D’autant que la mobilité internationale est un levier fondamental pour avancer dans sa carrière: «C’est un passage obligé», explique Corinne Hirsch, dirigeante d’AEQUISO, entreprise de conseil et formation en égalité femmes/hommes.

Sources: information.tv5monde.com/…, www.eca-international.com/…, www.cairn.info/…, www.soc.hawaii.edu/… et www.stephanietalleux.com

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