Ce mouvement est né après une affaire un viol qui a secoué le pays. Le meurtre d’Özgecan, 20 ans, violée, assassinée et brûlée par trois hommes, a provoqué une vague d’indignation. Des hommes sont apparus en jupe en solidarité avec le mot clé #ozgecanicinminietekgiy (une mini-juppe pour Özgecan). Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les grandes villes de Turquie contre les violences faites aux femmes.
Selon Quartz, près de 300 Turques sont mortes dans des violences domestiques en 2014, une hausse de 33% par rapport à l’année précédente. Mis en cause, le gouvernement islamo-conservateur a promis de punir les auteurs des faits. Malgré ces promesses, l’opposition et les mouvements féministes reprochent au président Recep Tayyip Erdogan et aux membres de son parti, au pouvoir depuis 2002, d’entretenir les violences contre les femmes par leurs préjugés religieux.
Et puis ces Afghans vêtus de la Burqa protestent aussi contre le sort réservé à leurs concitoyennes.