En Espagne, le gouvernement de droite a confirmé fin juillet vouloir modifier à la rentrée la loi votée en 2010 sous le pouvoir socialiste (2004-2011) qui autorise toute femme à avorter jusqu’à 14 semaines et jusqu’à 22 semaines dans les cas de «risque pour la vie et la santé» de la mère ou de «grave malformation du foetus» (et sans limite de temps, sur avis d’un comité d’éthique, dans les cas les plus graves). Le grand bond en arrière est annoncé, puisque le gouvernement Espagnol envisage d’interdire l’IVG même dans les cas de malformation.
Les propos récents du ministre de la Justice Alberto Ruiz-Gallardon ont fait l’effet d’une bombe au sein des associations de défense des droits des femmes et pro-avortement. «Je ne comprends pas que l’on prive un foetus de la vie en permettant l’avortement, pour le simple fait qu’il souffre de handicap ou de malformation», a déclaré M. Ruiz-Gallardon dans une interview dimanche dernier au quotidien de droite La Razon. La polémique est donc relancée et des manifestations s’organisent, à l’initiative d’un collectif d’associations pour le droit des femmes, afin de préserver leur droit de disposer de leur propre corps.
Source: La Libre Belgique