Le coup de patte de Mo

Faut pas râler, Mo, c’est pas ta faute si certains amis «progressistes» sont vraiment persuadés que l’égalité Homme/Femme, c’est fait, plus besoin de lutter! «On ne va pas me dire qu’à travail égal, il n’y a pas salaire égal», écrivait l’un de ces amis, pourtant très porté sur le social.

Alors pourquoi les Femmes Prévoyantes Socialistes (FPS), demandent-elles au prochain Gouvernement les arrêtés qui concrétiseraient l’application de la loi du 12 janvier 2007, intégrant la dimension du genre dans l’ensemble des politiques fédérales? Et vite, tant que survit encore ce Fédéral à compétences réduites! Pour répondre à mon estimé «ami progressiste» les FPS demandent, notamment, que l’on mette fin aux discriminations des travailleurs à temps partiel en matière de sécurité sociale (chômage, pension), essentiellement défavorables aux femmes. Sait-on que la Convention de l’Europe sur la Prévention et la Lutte contre la Violence à l’égard des Femmes et la Violence Collective n’est toujours pas transposée dans le droit belge? Nous n’en sommes pas à la situation de certaines femmes au Congo, par exemple, mais les violences conjugales frappent rarement le sexe dit fort.

Non, le sexisme n’est pas mort, cher ami progressiste: en outre, il n’y a toujours pas de loi spécifique pour le sanctionner, comme la loi de 1981 contre le racisme et la xénophobie.

Et pourquoi ne créerait-on pas un organe de contrôle de la publicité, indépendant bien sûr, pour lutter contre l’hypersexualisation de la société et les images stéréotypées?

Mais quand on voit que, parmi les «négociateurs» qui doivent concocter les nouvelles règles de notre avenir politique, il n’y a plus une seule femme, comment ne pas être plutôt pessimiste?

Mo

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