La Secrétaire d’Etat en charge de la politique de l’Egalité des chances de la Région bruxelloise, Brigitte Grouwels, a signé en novembre dernier une charte demandant:
- que tous les responsables politiques oeuvrent à l’intégration de la dimension genre dans la récolte des données, la planification et l’aménagement de l’espace public et les transports en commun afin d’améliorer la sécurité des femmes.
- que l’ensemble des autorités et des décideurs en Région de Bruxelles-Capitale appliquent une tolérance zéro pour les différentes formes de violence physique, verbale et d’intimidations à l’égard des femmes
- que la sensibilisation au genre fasse partie de la formation et du fonctionnement quotidien de tous les services de sécurité, de justice et de travail de rue afin que soient pris en compte les problèmes et plaintes spécifiques des femmes.
- que des actions et initiatives positives soient entreprises pour pouvoir donner dans tous les espaces publics de la Région de Bruxelles-Capitale une place à part entière, visible et sûre aux femmes et aux hommes, aux filles et aux garçons issus de tous les milieux culturels et sociétaux.
Plusieurs députées ont contresigné cette charte ainsi que les présidentes du CFFB et du NVR.
«Une personne agressée en rue peut porter plainte à la police. Mais, quelqu’un qui se fait agresser verbalement n’a pas de recours» a expliqué Brigitte Grouwels, secrétaire d’Etat bruxelloise à l’Egalité des chances. «La violence verbale doit aussi être prise en compte» a-t-elle précisé lors de la clôture du forum «Bruxelles, une ville-région sûre, aussi pour les femmes».