Quand les femmes repassent les seins de leurs filles

Jeune camerounaise

Les femmes camerounaises ont acquis au fil des siècles l’intuition parfaite que le sein est bien l’inspirateur éternel des amours, des amours qui privent les petites filles camerounaises de leur adolescence et de leur chance d’étudier.

Violence de mères en filles

A l’instar de l’excision, le «repassage» des seins est une pratique qui se réalise au cœur des alcôves féminines, en ville comme à la campagne, chez les classes les plus défavorisées comme chez les plus aisées. Mères, tantes, cousines se penchent sur le destin d’une petite fille et s’appliquent à lui faire endurer une insupportable torture: le repassage des seins. Le Réseau national des associations de tantines (Renata), au Cameroun, a pour premier objectif de lutter contre les abus et violences sexuelles subis par les adolescents et de dénoncer les différentes pratiques nocives qui existent à l’encontre des jeunes filles. Ce réseau réunit aujourd’hui quelque 61 associations, qui œuvrent sur le terrain grâce à l’action de 5 000 femmes, le plus souvent des «filles-mères». Les différents témoignages des membres de ce réseau lui ont permis de mettre à jour l’ampleur d’une pratique silencieuse: le repassage des seins.

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