Le Comité solidarité contre l’exclusion, l’Université des Femmes et plusieurs autres associations et syndicats ont pris l’initiative de créer une plate-forme pour contribuer à faire connaître les conséquences désastreuses de la réforme de l’allocation de garantie de revenu. Cette allocation permettait au (à la) demandeur-euse d’emploi d’accepter un travail à temps partiel (sans que ce ne soit un choix préférentiel: le temps partiel n’est donc pas volontaire) tout en conservant, outre sa rémunération, une partie de son allocation de chômage. Depuis juillet 2005, une réforme du calcul de cette allocation exclut notamment les travailleurs-euses qui prestent moins d’un tiers temps, de tout bénéfice de l’allocation; à l’heure du bilan, force est de constater que cette réforme se solde par une perte mensuelle nette spécialement pour les personnes dont les revenus sont déjà les plus faibles. Dans 77% des cas, ce sont des femmes qui en pâtissent, femmes qui en plus travaillent déjà dans des secteurs difficiles comme le secteur horeca, les maisons de repos, la grande distribution’En cette année européenne de l’égalité des chances, nous ne pouvons admettre les effets d’une telle mesure et lançons un appel pour le retrait de cette mesure qui décourage la réinsertion professionnelle. Pour adhérer à la plate-forme et signer l’appel (seconde vague de signature en janvier) voir le site: www.retraitdelareformeducomplementdechomage.be
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