Résolution 2007 prise en Assemblée générale statutaire le 22 février

Non au sexisme culturel

Le racisme se manifeste par la limitation des droits et/ou l’imposition de devoirs, que ce soit inscrits dans les lois ou simplement dans les faits, spécifiquement dirigés à l’encontre d’un groupe humain en fonction de son ethnie, de ses origines.

Le racisme culturel, phénomène relativement récent, est un produit dérivé du relativisme culturel, qui aboutit, au nom de «spécificités culturelles» à légitimer des exceptions à la loi commune en fonctions de sentiments d’appartenance à une «culture» différente. Sans prétendre juger des intentions (peut-être bienveillantes) de cette attitude, on ne peut que constater qu’elle conduit à accepter :

  1. que la loi n’est plus la même pour tous/toutes.
  2. que d’autres règles prennent le pas sur les droits et devoirs légaux.
  3. que des personnes, par le seul fait de leur appartenance à une autre culture (origine, religion, etc.) ne soient plus ni protégées par l’Etat de droit, ni soumises à ses impératifs.

Le sexisme culturel ajoute à ce qui précède la dimension du genre, conduisant à priver sur base de leur «culture» et de leur sexe, certaines personnes des droits et devoirs fondamentaux dont jouissent les autres membres de la collectivité.

Sous ce couvert, sont légitimées diverses violations des droits de l’homme et de la femme :

  • par intimidation
  • par limitation de leur autonomie, de leur droit à la mixité, à la libre circulation, à la même éducation et aux mêmes soins de santé que les autres membres de la population
  • par séquestration et mariages forcés
  • par violence, mutilations physiques et meurtres

Le Groupement Belge de la Porte Ouverte pour l’Émancipation économique de la Travailleuse entend s’opposer radicalement à ce dramatique retour en arrière et à défendre ses idéaux d’ÉGALITÉ et d’UNIVERSALITÉ.

Il accuse les autorités politiques, les partenaires sociaux et les Institutions publiques de fermer les yeux, par naïveté, intérêt ou électoralisme, devant la montée de nouvelles formes de sexisme visant à instituer l’inégalité entre les sexes comme norme, au moins pour une fraction (de plus en plus importante) de la population du pays.

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