Oenologues, sommelière, viticultrices, négociantes et? consommatrices, les femmes investissent actuellement sans complexe le monde du vin. Alors qu’il y a peu encore, suite à des siècles de préjugés, le vin était affaires d’hommes car les femmes en étaient éloignées par certaines cultures et religions – consommer des boissons alcoolisées fut longtemps l’apanage des femmes «de moeurs légères», prostituées et concubines – les femmes sont devenues des consommatrices écoutées.
Conséquence de leur émancipation qui a suivi les luttes pour l’égalité, les femmes se sont mises à en consommer et sont devenues les responsables des achats dans ce domaine (grandes surfaces surtout).
Ces clientes ouvrent de nouveaux débouchés au secteur car il semblerait qu’elles boivent moins en quantité mais privilégient la qualité, tout en préférant l’aspect festif occasionnel à la consommation quotidienne. En parallèle, le bastion des professions relatives au jus de la vigne s’est ouvert aux femmes et plusieurs sociétés de divers pays se sont associées pour créer une «International Associated Women in Wine».
Pour citer un grand nom connu comme les vins «Château d’Yquem», c’est Sandrine Garbay qui en est devenue «maître » de chai.