«Après» les taliban?

Nous écrivons ce mot sans ‘s’ car il est le pluriel de «taleb»

S’il y a bien un domaine dans lequel la mondialisation a été réussie, c’est bien celui du sexisme à l’encontre des femmes. On la rencontre partout et sa plus grande réussite, c’est d’être accepté, avec des nuances diverses par nombre de femmes, notamment sous le couvert ou l’appellation de privilège ou de protection. Mais il y a des sommets, dans le temps et dans l’espace et les années ont posé en Afghanistan comme une chape de plomb sur tous, mais surtout et davantage sur les femmes, prisonnières du foyer, interdites d’écoles, d’emploi, de soins, exposées à la violence domestique et publique. On en connaît enfin un peu plus sur la situation que les Afghanes ont connue; mais on nous apprendra sans doute encore davantage et il est probable qu’on ne saura jamais tout ce que ces femmes ont subi sans doute ne saura-t-on jamais tout sur les responsabilités qui pèsent sur certains silences. Nous nous permettons de rappeler que, avant bien d’autres, nous avons dénoncé la situation sans ces colonnes.

Et maintenant, il s’agit de réparer, dans mesure du possible, c’est-à-dire partiellement, ce qui peut l’être: il faudra que, à l’intérieur du pays et ailleurs, on soit attentif à exiger l’égalité entre hommes et femmes et à refuser les marchandages et les concessions qu’on tentera certainement de faire au détriment des femmes: comment rattraper des années de la vie des femmes?

L’union des femmes de l’intérieur et de l’extérieur doit être la règle. Mais les unes et les autres doivent exiger et obtenir une aide (au moins) égale à celle que reçoivent les hommes.

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