C’est un aspect important de la vie sociale ; les activités syndicales font partie intégrante de la sphère de l’activité professionnelle.
Il y a les membres cotisant, il y a les militants, les délégués, etc.
Il faut que les femmes soient impliquées dans cette activité. Certes, il y a un certain nombre de femmes parmi les dirigeants syndicaux et l’on parle même d’une future désignation au sommet ; on mentionne la désignation d’une femme dans une centrale syndicale. Dans la vie de tous les jours des entreprises, il y a des femmes actives et responsables. Mais on peut parfois s’étonner de voir et d’entendre que les chefs syndicaux dans des secteurs d’activités largement « féminisés » sont des hommes.
Il ne faut pas oublier que les syndicats négocient avec les employeurs notamment les rémunérations. Un syndicalisme éveillé sait débusquer, dans les tractations, les compromis qui amènent certains hommes à faire attribuer une valeur inférieure aux capacités exigées dans les tâches exercées principalement par des femmes. Il faut détecter les astuces de l’évaluation des tâches pour établir et comparer les salaires.
La C.N.E. (syndicat chrétien des employés) a récemment consacré une journée d’études à la rémunération juste mais nous regrettons qu’on n’ait pas assez souligné l’importance du critère essentiel de l’égalité entre les personnes des deux sexes. C’est an aspect prioritaire d’une rémunération juste.