Éditorial

P. comme prostitution ; P. comme profession ; P. comme p… ; P. comme lettre initiale d’autres mots. P. comme proxénète un personnage qu’il faut chercher parfois longuement comme dans certains dessins dans lesquels une figure ou un objet se dissimule dans un autre. Mais où est donc le client (la cliente)?

On dit communément que la prostitution est le plus vieux métier du monde. Un métier exclusif? Une activité occasionnelle? Y a-t-il une ségrégation parmi les personnes prostituées et leur clientèle? Si on connaît le vol d’oiselles migratrices migrant en groupe vers des lieux où se rassemblent des hommes (escadre dans un port, grandes réunions internationales), on ne connaît guère l’envoi d’oiseaux migrateurs à consommer dans les villes où se tiennent de grandes réunions de femmes.

Quelles sont les formes de la prostitution, choisie et libre, ou sous la forme d’un « produit » présenté à la consommation ou encore la prostitution sacrée ou la prostitution en détention qu’on peut assimiler aux violences sexuelles exercées dans les conflits armés?

Du client, du proxénète, du trafiquant et de la personne prostituée, qui est le plus victime à un crime, d’un chantage, de violence?

Dans quel cas les formes extérieures de la politesse sociale sont-elles respectées et dans quels autres cas sont-elles ouvertement et publiquement enfreintes?

Quels sont les facteurs qui amènent à se prostituer, à recourir à la prostitution comme client(e)? Quelles personnes en tirent profit sous des formes diverses?

Quels sont les liens entre la prostitution et d’autres phénomènes sociaux? Le trafic d’êtres humains n’est-il pas lié à d’autres trafics?

Quelles caisses, quelles études objectives, quelles « oeuvres » sont-elles alimentées grâce à des chemins tortueux, par les fruits de la prostitution forcée.

La prostitution forcée n’a-t-elle pas aussi une école de dressage comme les combats de gladiateurs ou les luttes que des tortionnaires organisent entre les prisonniers qu’ils détiennent.

Voilà quelques questions

A.H.

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