Éditorial

Pourquoi une nouvelle réunion, plus ciblée, du Groupe de réflexion.

Le glossaire des Termes sur l’égalité entre les femmes et les hommes publié par la Commission européenne en 1998 et qui a pour titre «100 mots pour l’égalité» définit «l’EMPOWERMENT» ou «renforcement de pouvoir» comme «le processus visant à donner et à développer ses propres moyens devant permettre à toute personne de contribuer activement à l’organisation de sa propre vie et de sa communauté sur les plans économique, social et politique».

Sachant d’une part que les normes sexuées et stéréotypées du milieu de vie et de culture dans lesquels hommes et femmes baignent, s’additionnent à d’autres types d’inégalité liés à l’appartenance de classe sociale, à la religion, à l’origine ethnique et sachant d’autre part, comme dit Mariette Sineau, politologue et directrice de recherche au CNRS, citée par G.Halimi dans la «Nouvelle cause des femmes» que la plupart des partis fonctionnent dans «un phénomène d’autoreproduction des élites» et qu’ils se sont forgés «des pratiques qui leurs sont totalement légitimes, c’est-à-dire une exclusion légitime» – sachant tous ces écueils-réfléchissons et puis proposons des actions pour un « empowerment » des élues belges mais aussi non-belges.

Ces dernières comme nous le savons, rencontrant des difficultés supplémentaires de tout ordre et sont soumises à des tabous tenaces les empêchant d’accéder à certains types de responsabilités.

Pour réagir nous souhaitons les inventorier d’abord et puis passer à l’action, sur base de vos témoignages et de vos propositions.

M.C.E.

En outre, il ne faut pas oublier que le véritable pouvoir se trouve entre les mains de la majorité et que, d’autre part, le pouvoir exécutif est entre les mains de ceux (et celles) qui comptent réellement et qui forment le collège des bourgmestre et échevins.

Quelle est à ce niveau la place des femmes?

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