Quand on sait que, dans les 589 communes du pays, il y a seulement 36 femmes bourgmestres. Et l’on se souvient qu’il y a environ quatre-vingts ans que les femmes peuvent devenir bourgmestre (avec certaines modalités pour les femmes mariées et l’exercice du droit de police). En 1921, quatre femmes deviennent bourgmestres (Rappelons qu’à cette époque, le nombre de communes était beaucoup plus élevé qu’actuellement).
Le droit des femmes à un travail rémunéré comme garant de leur émancipation dans nos société est de plus en plus reconnu. Des lectures permettent de découvrir que cette affirmation sous-entend des politiques d’emploi dans certains pays. C’est ainsi que nous lisons par exemple, dans un rapport présenté par les Pays-Bas (qui sont loin d’être les champions en matière de travail desfemmes!) présenté à un organe des Nations Unies; il souligne l’argumentation rapide du nombre des femmes qui ont un emploi (N.D.L.R. Quel emploi? De quelle durée? Quelrevenu?); le rappoteur souligne la volonté officielle de mieux utiliser le potentiel économique des femmes (CEDAW/C/NET/2/p.63).
Avoir son indépendance économique, dans son cercle personnel et familial, même au prix peut-être d’une autre dépendance dans son cercle professionnel -qui est différent du premier- permet d’échapper à une éventuelle violence et surtout de le prévenir, notemment si cette « mutation » s’accompagne d’une émancipation psychologique.