D’après un rapport de la Commission britannique pour l’égalité des chances, basé sur une enquête effectuée par l’institut privé IRR Research, 7 % des 441.000 femmes actives qui sont enceintes chaque année sont licenciées ou poussées à démissionner. Une situation qui concernait donc 30.000 femmes britanniques.
Ainsi, 45 % des femmes interrogées ont déclaré avoir subi une forme ou une autre de discrimination après avoir annoncé qu’elles étaient enceintes.
En outre, 21 % ont estimé avoir été lésées financièrement, soit en perdant leur salaire pendant leur grossesse, soit en voyant leur salaire réduit, soit en étant écartées d’augmentations accordées à leurs collègues.
Ce rapport précise enfin que 5% de femmes interrogées ont déclaré avoir subi des pressions pour présenter leur démission lorsqu’elles ont fait part de leur grossesse.
Les conclusions de cette enquête sont «choquantes», a souligné la présidente de la Commission pour l’égalité des chances.
«Les femmes ne devraient pas être pénalisées pour être enceinte».
«Certains employeurs violent la loi en toute connaissance de cause, mais beaucoup d’entreprises ont de réelles difficultés à gérer les grossesses de leurs employées. Elles ne connaissent pas leurs responsabilités ni les aides à leur disposition», a-t-elle ajouté.