A Bruxelles, les inégalités entre les hommes et les femmes sur le marché du travail perdurent. Elles restent liées à la répartition des rôles dans la sphère privée. Il en résulte un moindre taux d’activité, davantage de temps partiel, des salaires inférieurs, avec d’importantes répercussions sur le niveau des pensions. Contrairement à la paternité, la maternité constitue un facteur pénalisant. Autres facteurs: les stéréotypes, la discrimination, le manque de places en crèches (important en Région bruxelloise)…
On observe aussi une forme de ségrégation professionnelle: certaines professions – où les conditions de travail sont parfois difficiles et les salaires peu élevés – sont fortement féminisés, comme par exemple les titres-services… Si le risque de chômage des femmes est équivalent (voire moindre) que celui des hommes en Région bruxelloise, les inégalités réapparaissent en termes d’allocations de chômage: celles des chômeuses sont souvent inférieures à celles des hommes, car elles sont plus fréquemment cohabitantes. Hélas, parmi les chef-fe-s de famille, les femmes sont plus souvent sanctionnées.
NDLR. Ici encore on perçoit l’impact de la maternité et le sort peu enviable des mères célibataires
Source: Observatoire bruxellois de l’Emploi, «Les femmes sur le marché de l’emploi en région bruxelloise», juin 2015, www.observatbru.be/…pdf