Commission Femme et développement

Créée par Arrêté royal le 14 juillet 1994, cette commission auprès du Ministère des Affaire Etrangères a eu un rôle important dans l’orientation de l’administration de la Coopération au Développement en faveur du l’égalité des «genres».

Son objectif est de promouvoir dans toutes les actions belges en faveur du développement des pays du sud la dimension «genre» et ainsi d’orienter le Ministre et l’administration vers une attention accrue dans cette optique envers les femmes du Sud. Elle pense en effet que la «non»-prise en compte de femmes dans ces actions est un facteur de retards et de mauvaise adaptation des programmes.

Elle est composée de 24 délégué-e-s – néerlandophones et francophones – des différentes acteurs de la coopération soit l’administration de la DGD, de la CTB, le VLIR et le CIUF (les universités), les ONG, les conseils des femmes N et F et en outre coopte des expert(e)s.

Elle organise ses travaux dans plusieurs directions – l’agriculture, la santé, l’enseignement, les droits humains, les outils statistiques, etc. Elle travaille avec d’autres organisations internationales ou belges et avec des compétences diverses: en particulier, la conférence internationale de Pékin sur la femme, la conférence d’Accra et celle du Caire sur la santé reproductive, la résolution 1325 du Conseil de sécurité, ou les Objectifs du millénaire de l’assemblée générale des Nations Unies, etc. Elle a publié plusieurs résultats de ses travaux (1). En particulier elle donne un avis sur les notes stratégiques et les programmes et projets de la coopération belge et a contribué à la création d’un service de la femme au sein de l’administration. Elle a assuré aussi la sensibilisation des attachés de la coopération dans les pays partenaires de la Belgique.

Ce travail a été entrepris depuis 16 ans pour une coopération plus efficace et tenant compte de l’énorme potentiel de femmes dans ces domaines.

(G. Ryckmans, membre de la CFD).

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