Des quotas pour les hauts fonctionnaires féminins vont être fixés. Il faudra alors au moins qu’un manager sur six soit une femme, dès la parution de cette mesure au Moniteur (2012). Une proportion qui est encore amenée à évoluer. Pour 2013, elle devrait atteindre au moins un tiers.
La mesure est bien nécessaire: « Malgré le fait que le pourcentage de réussite chez les femmes équivaut à celui de leurs collègues masculins, le taux de représentation des femmes dans des fonctions de management de haut et de moyen niveau (classes A3, A4 et A5) reste inférieur », note un communiqué de Milquet et Bogaert pour justifier ces quotas… jugés «humiliants pour les femmes» par la N-VA.
Notons aussi que la parité hommes-femmes dans la haute fonction publique française va être renforcée avec l’instauration d’un quota qui devra atteindre 40% de personnes du même sexe en 2018. Les députés français, qui poursuivaient aujourd’hui l’examen d’un projet de loi visant à réduire la précarité dans l’administration, ont adopté une série d’amendements du gouvernement allant dans ce sens. Sans craindre d’«humilier» qui que ce soit!
Dans le même esprit, le Sénat vient d’approuver une proposition de loi imposant que deux tiers maximum des membres du Conseil d’administration de l’Agence belge de développement, la CTB, soient du même sexe. La N-VA et le Vlaams Belang ont voté contre. On se demande pourquoi…