Elle était toujours là, aussi loin que je me souvienne… avec sa fougue féministe, son engagement, sa générosité. Dans les années ’70, jeune diplômée en sciences politiques de l’ULB, elle a rejoint la Porte Ouverte, et combattu avec nous, avec Adèle et Lucie Hauwel, Jeanine Van Esch, Luce, Olga, Reina et les autres. Au grand départ d’Adèle, tu es devenue plus que jamais «un pilier» pour PO. Toujours sur le pont, vigilante et chaleureuse. C’est dur, Marie-Christine, ce vide que tu laisses en nous quittant… ce silence qui remplace autant tes coups de gueule contre l’injustice et le machisme sous toutes ses formes, que tes rires, tes histoires de chats et tes encouragements amicaux.
Mais tes combats n’ont de sens durable que s’ils ne s’arrêtent pas, comme toi, le 2 juin 2011. C’est dur, mais nous devons reprendre le flambeau que tu laisses entre nos mains. Tu voulais le Bien de l’Humanité, et tu faisais confiance en sa capacité de progresser… à condition qu’on se batte sans cesse pour plus d’égalité et de solidarité. Tu as pris plus que ta part dans ce combat: merci.
A nous de continuer.
G.De Meur et tous les membres du Comité P.O.