GROUPEMENT BELGE DE LA PORTE OUVERTEpour l'émancipation économique de la travailleuse | |
Bulletin de janvier 2010Périodique mensuel d'information et d'opinion féministe; les articles signés n'engagent que la responsabilité de leur-s auteur-e-s. A tous nos membres et sympathisantsMeilleurs voeux pour 2010 Nous vous souhaitons une année heureuse, progressiste, et (beaucoup) moins teintée de sexisme de par le Monde. Filles et garçons: mêmes jouets!Objets culturels et sociaux, les jouets sont loin d'être neutres et anodins: à travers eux, les enfants intériorisent les rôles d'adultes et s'approprient les modes d'interactions entre les personnes. Ils intègrent les systèmes et les règles institués, les normes et les valeurs de notre société. Ainsi, à travers eux, sont notamment intériorisés les stéréotypes sexistes. Dès le plus jeune âge, la reproduction des genres féminin et masculin y est assurée.Ce développement se fait donc au détriment d'autres compétences, laissées de côté. A l'inverse, un décloisonnement des jouets ouvre aux enfants tout un champ de possibles. Libre à lui/elle de se forger ainsi ses propres goûts, même s'ils ne correspondent pas aux clichés de genre. http://viefeminine.be/spip.php?rubrique340 La majorité des pauvres dans le monde sont des femmesLe piège du genre. Femmes, violence et pauvreté. Dans le monde entier, les pauvres sont en majorité des femmes et la discrimination dont elles sont victimes est l'une des principales causes de ce phénomène. Certains pays ont même inscrit cette discrimination dans la loi. La violence qui s'exerce contre les femmes contribue à les maintenir dans la pauvreté et la pauvreté, à son tour, aggrave leur vulnérabilité face à la violence. En temps de paix, les femmes restent les victimes toutes désignées de la pauvreté, des actes de violence, de la pollution de l'environnement et des maladies. En cas de conflit armé, elles deviennent des cibles faciles ; leur liberté et leur autonomie sont réduites. Les femmes doivent faire entendre leur voix. Leur apport à la vie sociale doit être reconnu et encouragé? A lire surwww.amnesty.org/fr/library/info/ACT77/009/2009/fr et sur le site Web de l'Année européenne www.2010againstpoverty.eu Pétitions «Ouvrons les portes!»Ce collectif lance une pétition: «Nous dénonçons les inégalités entre filles et garçons scolarisés en Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) dans l'accès aux internats de leurs lycées». En France, sur 16 académies, 3412 places d'internats (36%) sont proposées en CPGE aux filles contre 6087 places pour les garçons (64%). Certains lycées ont même choisi de n'héberger que des garçons? Pourquoi accepter cette exclusion parfois systématique des filles? Une étudiante discriminée en raison de son sexe est amenée à chercher parmi des logements moins nombreux, à coût plus élevé, plus distants, souvent tenus par des institutions religieuses (qui n'offrent pas aux filles les mêmes conditions de laïcité qu'aux garçons dans les internats des lycées publics). Ces inégalités induisent des inégalités en termes d'éducation: les temps de transports plus longs entre le domicile et le lieu d'étude sont pris sur le temps d'étude ou de repos, elles ne peuvent bénéficier des mêmes conditions de travail que les garçons: bibliothèque du lycée, travail en groupe, restauration, équipements sportifs? A soutenir et à signer: www.ouvronslesportes.org/petition/ La mixité au service de la performance économiquePour les femmes, la mixité et la réussite professionnelle dans l'entreprise se paient au prix fort. Loin de l'émancipation et de l'égalité, les directions exigent d'elles un engagement accru dans la performance économique de l'entreprise, condition nécessaire à leur reconnaissance individuelle. Ce management permet des bénéfices supérieurs, mais aussi une nouvelle forme de subordination des femmes, tout en suggérant une refondation du féminisme. cahiers_du_genre.pouchet.cnrs.fr/numero47.htm © Porte Ouverte 2010 |