GROUPEMENT BELGE DE LA PORTE OUVERTEpour l'émancipation économique de la travailleuse | |
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Résolutions du groupement de la Porte Ouverte
2013: Pour l'éradication des violences faites aux femmes ↑ Résolution 2013Pour l'éradication des violences faites aux femmes
NON à la double violence faite aux femmes Au vu des actualités de l'année écoulée, le Groupement belge de la Porte Ouverte pour l'Emancipation économique de la Travailleuse constate que les atteintes aux libertés, à l'honneur et à l'intégrité physique des femmes sont bien loin de régresser,
Sans prétendre être exhaustif, le Groupement belge de la Porte Ouverte pour l'Emancipation de la Travailleuse exige que le Gouvernement belge mette tout en oeuvre, par l'Europe ou les Nations-unies mais également en Belgique, pour éteindre ces violences et ces injustices, qui empêchent les femmes d'être citoyennes à part entière, des agents économiques à l'égal des travailleurs masculins ou simplement de naître libres et égales, droit prévu dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Nous demandons que des sanctions politiques et économiques soient appliquées vis à vis des partenaires étrangers qui ne respectent pas les droits des femmes et ne poursuivent pas leurs agresseurs. ↑ Résolution 2011Droits génésiques des femmes et indépendance économiqueVoir le bulletin consacré à la résolution. ↑ Résolution 2009À propos du viol comme crime contre l'HumanitéLe viol banalisé comme arme de guerre, comme instrument de terreur et/ou comme affirmation de virilité est un crime contre l'humanité, et nous exigeons qu'il soit dénoncé avec force, poursuivi avec sévérité et surtout combattu par toutes mesures préventives d'éducation et de dissuasion possibles. Bien que des conventions internationales reconnaissent que les violences sexuelles et les viols de femmes et de jeunes filles sont des atteintes aux droits humains, il est rare et toujours difficile de faire aboutir les plaintes concernant ces crimes. De fait dans certains pays en guerre, en état de siège, en proie a des luttes tribales, ethniques, raciales, religieuses, a des conflits pour le contrôle de certains territoires riches en ressources minières ou en terrains fertiles, le viol collectif est monnaie courante. Or ces femmes ne sont pas des soldats, des guerrières, elles ne sont vues que comme des moyens de répressions et de terreur et comme «réservoir» de descendances de la nation/ethnie/tribu honnie. Elles sont humiliées, abusées dans ce qu'elles ont de plus intime, de plus sacré.En les violant, l'ennemi veut les faire enfanter des bébés de leur ethnie qu'ils enrôleront plus tard de force parmi leur rang. Le procédé est d'autant plus pervers que si ces mères survivent elles seront répudiées, exclues de la famille, du village, avec leurs enfants considérés dans leur culture comme objet de honte, elles sont souillées et ne sont plus dignes de faire partie de leur clan.Dans certains pays africains, sud-américains, et de l'Europe de l'est, la tradition ancestrale veut que la femme est responsable du scandale provoqué par leur viol . Dans de telles conditions, les plaintes sont souvent très mal acceptées, et de victimes, ces femmes se retrouvent tout simplement dans un statut de «coupables» et non de «victimes». Aussi,
le Groupement belge de la Porte Ouverte (pour l'Émancipation économique de la Travailleuse) réuni en assemblée générale à Bruxelles le 26 février 2009:
↑ Résolution 2007NON au sexisme culturelLe racisme se manifeste par la limitation des droits et/ou l'imposition de devoirs, que ce soit inscrits dans les lois ou simplement dans les faits, spécifiquement dirigés à l'encontre d'un groupe humain en fonction de son ethnie, de ses origines. Le racisme culturel, phénomène relativement récent récent, est un produit dérivé du relativisme culturel, qui aboutit, au nom de «spécificités culturelles» à légitimer des exceptions à la loi commune en fonctions de sentiments d'appartenance à une «culture» différente. Sans prétendre juger des intentions (peut-être bienveillantes) de cette attitude, on ne peut que constater qu'elle conduit à accepter:
Le sexisme culturel ajoute à ce qui précède la dimension du genre, conduisant à priver sur base de leur «culture» et de leur sexe, certaines personnes des droits et devoirs fondamentaux dont jouissent les autres membres de la collectivité. Sous ce couvert, sont légitimés diverses violations des droits de l'homme et de la femme:
Le Groupement Belge de la Porte Ouverte pour l'émancipation économique de la Travailleuse entend s'opposer radicalement à ce dramatique retour en arrière et à défendre ses idéaux d'ÉGALITÉ et d'UNIVERSALITÉ. Il accuse les autorités politiques, les partenaires sociaux et les Institutions publiques de fermer les yeux, par naïveté, intérêt ou électoralisme, devant la montée de nouvelles formes de sexisme visant à instituer l'inégalité entre les sexes comme norme, au moins pour une fraction (de plus en plus importante) de la population du pays. ↑ Résolution 2006Principe inaliénable et universel de l'Égalité entre les sexesAdoptée à l'unanimité le 28 février 2006 par l'Assemblée Générale Constatant la stagnation et parfois le recul des conditions permettant la totale émancipation économique des femmes, en Belgique, en Europe et dans le reste du monde, le Groupement Belge de la Porte Ouverte déclare n'accepter aucune remise en question des droits acquis par les Femmes ni du principe inaliénable de l'Egalité entre les sexes. Le Groupement conteste toute exception à ces droits et principes, en particulier pour motifs culturels, religieux ou économiques. Dans ce but, il soutient le primat des lois civiles (égales pour toutes et tous) sur les lois religieuses et sur les «lois du marché». Il demande à l'Etat belge et à ses représentants de n'accepter aucune dérogation à ces principes en aucun endroit de l'espace public (monde de l'éducation, établissements de santé et de soins, monde du travail, tribunaux, lieux publics...) et de publier sa ferme volonté de faire respecter par tous le principe d'égalité entre les sexes. ↑ Résolution 2005Sécurité financière des femmes
Le Groupement belge de la PO réuni en AG le 27 février 2005
↑ Résolution 2004La violence familiale et ses rapports avec l'indépendance économique de la femme
le groupement belge de la Porte Ouverte (pour l'émancipation économique de la travailleuse) réuni en assemblée générale à Bruxelles le 26 février 2004:
↑ Résolution 2003Modification de la loi visant à lutter contre la violence conjugale ou familialeLes membres du Groupement belge de la Porte Ouverte accueillent positivement l'initiative de Madame la Ministre Onkelinx d'avoir fait modifier la loi visant à lutter contre la violence conjugale en prenant des mesures concrètes comme l'attribution du logement à la victime, la mise à l'écart de l'auteur de violences et le doublement du maximum de la peine encourue, Elles déplorent toutefois qu'aucune mesure n'ait été prévue pour assurer l'indépendance économique des femmes victimes de violences conjugales ou intra-familiales. Elles soulignent, une fois encore, l'importance pour la femme d'avoir son indépendance financière et un statut indépendant d'un conjoint ou d'une quelconque assistance. Elles demandent fermement qu'un plan d'insertion professionnelle prévoie leur insertion prioritaire dans le marché du travail. ↑ Résolution 1999Pour éradiquer la discrimination de sexe à l'égard des femmes, constatant que la ou les discrimination(s) qui atteint (atteignent) les femmes est (sont) plus étendue(s), plus profonde(s), plus multiforme(s) que toute autre discrimination, le Groupement belge de la Porte Ouverte, en son assemblée générale du jeudi 25 février 1999, réclame des autorités compétentes la création immédiate d'un organe permanent chargé d'établir sans délai un inventaire complet de toutes les discriminations fondées sur le sexe qui affecte les femmes afin d'y mettre fin immédiatement, qu'elles soient basées sur des lois, des décrets, des règlements, des conventions, etc. et ensuite de faire poursuivre toute personne et tout groupe qui, dans les faits, pratiquent la discrimination à l'encontre des femmes et d'établir annuellement un rapport sur la situation en la matière. © Porte Ouverte 2004-2014 |