Clause de l’Européenne la plus favorisée

Partout en Europe, la situation des femmes présente des différences marquées entre les Etats et des carences démocratiques qu’il appartient aux législateurs et aux politiques de combler. Face à ce constat, «Choisir la cause des femmes» présidée par Gisèle Halimi a décidé de recenser, parmi les 27 Etats membres de l’Union européenne, les lois les plus favorables aux droits des femmes, autour de cinq thèmes: le choix de donner la vie – le droit de la famille – les violences – le travail – la politique, pour en faire le socle de la législation européenne des femmes, applicable à toutes les citoyennes européennes. Au terme de cette étude il est proposé aux Etats membres d’adopter le meilleur de l’Europe pour les femmes.

Une pétition a été lancée pour obtenir cette législation:
http://www.lapetition.be/en-ligne/petition-4804.html

Hommage à Miet Smet

Comme membre des Parlements fédéral, européen et flamand, et dans le cadre de ses mandats successifs de membre du gouvernement fédéral, Miet Smet a joué un rôle marquant dans l’histoire politique belge de ces trente dernières années. Elle a surtout marqué de son empreinte la politique belge de l’égalité des femmes et des hommes, qu’elle a initiée, d’abord en tant que secrétaire d’état à l’Emancipation sociale, et plus tard en tant que ministre de l’Egalité des Chances. Les violences faites aux femmes, les classifications de fonctions sexuellement neutres, l’écart salarial, la représentation des femmes au sein des organes d’avis?: autant de thèmes que Miet Smet a inscrits pour la première fois à l’ordre du jour des agendas de l’action politique. Elle a élaboré sa politique au moyen de recherches scientifiques, de campagnes de sensibilisation créatives et d’initiatives législatives innovantes.

L’ouvrage intitulé «Miet Smet: trois décennies de politique d’égalité des chances» propose un aperçu des réalisations de Miet Smet visant à promouvoir l’égalité des femmes et des hommes. L’analyse des temps forts de la longue carrière de cette grande dame nous permet de poser un regard éclairé sur l’histoire de la politique belge de l’égalité des chances et sur le contexte politique et social dans lequel cette politique s’est développée. Le Centre d’Archives pour l’Histoire des Femmes.

Pourquoi pas un autre cadeau à offrir pour les fêtes?

Filles et garçons: mêmes jouets!

Objets culturels et sociaux, les jouets sont loin d’être neutres et anodins: à travers eux, les enfants intériorisent les rôles d’adultes et s’approprient les modes d’interactions entre les personnes. Ils intègrent les systèmes et les règles institués, les normes et les valeurs de notre société. Ainsi, à travers eux, sont notamment intériorisés les stéréotypes sexistes. Dès le plus jeune âge, la reproduction des genres féminin et masculin y est assurée.Ce développement se fait donc au détriment d’autres compétences, laissées de côté. A l’inverse, un décloisonnement des jouets ouvre aux enfants tout un champ de possibles. Libre à lui/elle de se forger ainsi ses propres goûts, même s’ils ne correspondent pas aux clichés de genre.

http://viefeminine.be/spip.php?rubrique340

La majorité des pauvres dans le monde sont des femmes

Femme pauvre

Le piège du genre. Femmes, violence et pauvreté. Dans le monde entier, les pauvres sont en majorité des femmes et la discrimination dont elles sont victimes est l’une des principales causes de ce phénomène. Certains pays ont même inscrit cette discrimination dans la loi. La violence qui s’exerce contre les femmes contribue à les maintenir dans la pauvreté et la pauvreté, à son tour, aggrave leur vulnérabilité face à la violence.

En temps de paix, les femmes restent les victimes toutes désignées de la pauvreté, des actes de violence, de la pollution de l’environnement et des maladies. En cas de conflit armé, elles deviennent des cibles faciles ; leur liberté et leur autonomie sont réduites. Les femmes doivent faire entendre leur voix. Leur apport à la vie sociale doit être reconnu et encouragé?

A lire surwww.amnesty.org/fr/library/info/ACT77/009/2009/fr et sur le site Web de l’Année européenne www.2010againstpoverty.eu

Pétitions «Ouvrons les portes!»

Logo 'Ouvrons les portes'

Ce collectif lance une pétition: «Nous dénonçons les inégalités entre filles et garçons scolarisés en Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) dans l’accès aux internats de leurs lycées». En France, sur 16 académies, 3412 places d’internats (36%) sont proposées en CPGE aux filles contre 6087 places pour les garçons (64%). Certains lycées ont même choisi de n’héberger que des garçons? Pourquoi accepter cette exclusion parfois systématique des filles? Une étudiante discriminée en raison de son sexe est amenée à chercher parmi des logements moins nombreux, à coût plus élevé, plus distants, souvent tenus par des institutions religieuses (qui n’offrent pas aux filles les mêmes conditions de laïcité qu’aux garçons dans les internats des lycées publics). Ces inégalités induisent des inégalités en termes d’éducation: les temps de transports plus longs entre le domicile et le lieu d’étude sont pris sur le temps d’étude ou de repos, elles ne peuvent bénéficier des mêmes conditions de travail que les garçons: bibliothèque du lycée, travail en groupe, restauration, équipements sportifs?

A soutenir et à signer: www.ouvronslesportes.org/petition/

Couverture 'La mixité, au service de la performance économique'

La mixité au service de la performance économique

Pour les femmes, la mixité et la réussite professionnelle dans l’entreprise se paient au prix fort. Loin de l’émancipation et de l’égalité, les directions exigent d’elles un engagement accru dans la performance économique de l’entreprise, condition nécessaire à leur reconnaissance individuelle. Ce management permet des bénéfices supérieurs, mais aussi une nouvelle forme de subordination des femmes, tout en suggérant une refondation du féminisme.

cahiers_du_genre.pouchet.cnrs.fr/numero47.htm

Participez à notre Assemblée générale

Plan du site du Solbosch-ULB

Nous convions tous nos membres en ordre de cotisation à notre prochaine Assemblée générale statutaire annuelle, qui se tiendra le jeudi 25 février 2010 à 18h30, local H2.165 du bâtiment H, ULB avenue Héger, Campus du Solbosch.

Les personnes (H/F, membres effectifs de PO) désireuses de se porter candidates pour devenir membre de notre Comité sont invitées à nous le faire connaître par écrit; celles qui désirent soutenir une candidature nous le communiqueront en nous renvoyant pour le 5 février le formulaire ci-joint en dernière page (ou une photocopie) complété et signé.

Les membres suivants sont (ré)-éligibles (pour deux ans); d’autres membres effectifs peuvent également se présenter; le nombre de membres élus au Comité n’est pas plafonné:

Danièle AMTHOR, Cécile COLIN, Gisèle DE MEUR, Dany EVRAUD, Luce HAUTIER, Fred MILIS,

Nous serions heureux que vous puissiez également vous joindre à nous après l’AG autour d’un repas amical dans un petit restaurant du quartier (prix démocratiques).

Plafond de verre

Photo de Michelle Schatzman

«Il y a encore du plafond de verre pour les femmes en mathématiques, et cela se lit sur la baisse de la proportion de femmes, au fur et à mesure qu’on gravit la hiérarchie. Il y a beaucoup d’études sur le sujet. Notons une image européenne et pluridisciplinaire du phénomène et une image CNRS. Il me semble qu’il faut analyser les divers intérêts en jeu dans ce problème. Si on pense que la société française a besoin de scientifiques, et en particulier de scientifiques faisant des mathématiques, il convient que ce soient les gens les plus motivés et les plus talentueux qui s’engagent dans cette voie. L’intérêt de la société ne peut donc être de privilégier tel ou tel sous-groupe de mathématiciens en se basant sur des critères non professionnels. On ne peut mettre en évidence le plafond de verre pour les femmes que sur des durées longues, et ce d’autant plus que les principales intéressées n’en ont pas forcément conscience. Le plafond de verre, c’est une statistique, et aussi un vécu?

Voici mon féminisme, qui s’inscrit dans une démarche générale d’évolution vers plus de justice: il faut arriver à évaluer les travaux scientifiques des mathématiciennes (qui ne sont que des mathématiciens comme les autres) avec des critères aussi objectifs que possible, et en fonction d’une politique d’intérêt général». Par Michelle Schatzman, Directeur de Recherche CNRS, Université Claude Bernard Lyon 1.

http://images.math.cnrs.fr/Plafond-de-verre.html

Lapidation à mort en Indonésie

Femmes prenant la parole en public en IndonésieEn dépit de vives protestations des défenseurs des droits de l’homme et des organisations féminines, la province d’Aceh, région semi-autonome d’Indonésie, va durcir ses lois déjà très strictes en instituant la lapidation à mort en cas d’adultère. Lorsque cette nouvelle loi entrera en vigueur, l’adultère commis par une personne non-mariée sera passible de 100 coups de bâton, tandis que l’adultère commis par une personne mariée sera puni de lapidation jusqu’à la mort, une pratique barbare dontde nombreuses femmes à travers le monde sont les victimes chaque année, parfois sans avoir pu se défendre des accusations portées contre elles.

Egalement sanctionnée, l’homosexualité masculine et féminine sera passible de 100 coups de bâton et d’une amende « de 100 grammes d’or fin » ou d’une peine de 100 mois d’emprisonnement. La loi islamique de cette province prévoyait déjà des sanctions très sévères pour les jeux d’argent et la consommation d’alcool. Des séances publiques de bastonnade sont régulièrement organisées par la police spéciale de la charia. La nouvelle loi vise à renforcer ces sanctions et élargit le spectre des infractions punissables. Il semble que le durcissement en cours soit la conséquence d’un relâchement observé suite au tsunami, qui avait fait des centaines de milliers de morts dans la province.

Nombre de jeunes filles avaient abandonné leur voile, faute devêtements traditionnels, ou influencées par le personnel humanitaire venu en nombre pour la reconstruction de la province.

Voir www.rtbf.be