Selon les dernières statistiques de l’OCDE analysées par le Boston Consulting Group (BCG), le ratio est aujourd’hui de 48 auto-entrepreneuses pour 100 auto-entrepreneurs dans le monde. L’entrepreneuriat féminin progresse, aussi bien dans les pays industrialisés qu’émergents (sauf en Inde et au Brésil). Dans les premiers, la crise et le chômage a poussé le mouvement, ainsi que des programmes incitatifs (accès aux financements et structures d’accompagnement). Dans les pays en développement, l’auto-emploi est souvent une nécessité pour les femmes. Le ratio y est de 85 femmes ayant monté leur affaire pour 100 hommes. L’accès au micro-crédit et au transport les aident dans cette direction.
Mais les femmes consacrent moins de temps à leur entreprise que les auto-entrepreneurs hommes. Certaines choisissent ce statut pour mieux équilibrer vie professionnelle et personnelle. Par conséquent, leur société dégage moins de bénéfices et les femmes embauchent moins et se paient moins que les hommes (NDLR avec les conséquences à long terme, notamment sur leur pension). L’égalité entre les genres reste donc à atteindre!
Adapté de Lysiane Baudu