Comment améliorer l’accès à l’avortement en France?

Près de 40 ans après le vote de la loi Veil «l’accès à l’IVG reste parfois problématique», Avorter peut être un «véritable parcours d’obstacles», vu que 130 établissements de santé pratiquant l’IVG ont fermé en dix ans et que la qualité d’accueil s’est dégradé. Le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes a présenté ses propositions pour un meilleur accès à l’IVG: il a formulé 34 recommandations liées au droit, à l’information, à l’offre de soins et à la gouvernance. Le Haut Conseil suggère ainsi de supprimer l’obligation de réflexion de sept jours prévue entre les deux consultations nécessaires avant une IVG ou de permettre l’avortement par aspiration sous anesthésie locale dans les centres de planification ou d’éducation familiale et les maisons médicales. En France, 35% des femmes ont eu recours à l’IVG au moins une fois dans leur vie, estime l’Institut national d’études démographiques. L’avortement reçoit des coups de boutoir un peu partout dans le monde.

Source: www.womenlobby.org

Rappelons aussi quelques publications utiles: «Accès à l’avortement sans risque. Un outil pour évaluer les obstacles juridiques et autres», Fédération internationale pour la planification familiale, 2008 (accessible sur le net), ainsi que celle de Adrienne Germaine et Theresa Kim, Stratégies pour élargir l’accès à l’avortement sans risque, New York, International Women’s Health Coalition, 1998: 59. pdf

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