Pendant plus de vingt ans, des militantes réclamaient le droit de prier selon le même rite les hommes, c’est-à-dire, à haute voix, en portant le châle de prière, des phylactères et la kippa, et en lisant la Torah. Un tribunal israélien leur a récemment donné raison, jugeant qu’elles ne causaient aucun désordre et que c’était en revanche ceux qui les attaquaient qui posaient problème. Le 10 mai 2013, des militantes féministes juives ont prié pour la première fois en toute liberté et sous la protection de la police devant le mur des Lamentations, à Jérusalem.
Un millier d’ultraorthodoxes qui tentaient de les en empêcher ont été tenus à l’écart par la police, alors qu’ils insultaient les militantes, jetaient des bouteilles d’eau, des sacs-poubelle, des chaises en plastique et des œufs.
Source: www.7sur7.be