La chambre basse du parlement indien a adopté le 21 mars 2013, une nouvelle loi renforçant les sanctions contre les crimes sexuels (la Chambre haute doit encore se prononcer). Le viol collectif est désormais passible d’une peine d’au moins 20 ans de prison, allant jusqu’à la mort si la victime meurt ou se retrouve dans un « état végétatif ». Les filatures, les attouchements, les attaques à l’acide et le voyeurisme sont considérés comme crimes. Les forces armées ou les fonctionnaires ne bénéficieront plus d’immunité.
Ce petit pas vers plus de justice pour les femmes survient trois mois après le viol collectif et la mort d’une étudiante qui avait déclenché vaste mouvement de protestation dans le pays, quatre jours après le viol en réunion d’une campeuse suisse, âgée de 39 ans, dans l’Etat du Madhya Pradesh (une agression qui interroge sur la sécurité des touristes en Inde, où les exactions sexuelles sont fréquentes) et un jour après qu’une touriste britannique, âgée d’une trentaine d’années, eut été blessée à la jambe après avoir sauté en pleine nuit par la fenêtre d’une chambre d’hôtel à Agra pour échapper à une agression sexuelle.
Source: www.romandie.com