Les viols massifs et systématiques de femmes, jeunes filles, et même fillettes, au Kivu, par des bandes d’hommes en armes sont dénoncés par les organisations humanitaires qui séjournent dans la région. Nous souhaitons relayer le cri d’indignation des comités de l’USUMA – ASUMA et tous les membres des congrégations religieuses œuvrant au Katanga, en citant un de leurs constats: «Nous constatons avec regret, non seulement que la grande majorité de ces crimes reste impunie, mais aussi que les auteurs de ces agissements courent sans être inquiétés et récidivent sans rien craindre, mais augmentent toujours davantage le degré de leurs exploits barbares.»
Ce qui nous renforce dans l’idée qu’effectivement, sans une condamnation franche et tangible de la part de la Société, assortie de peines et de devoirs de réparation, il n’est pas de limite à la barbarie.