La Marche Mondiale des Femmes a organisé une journée de réflexions et de témoignages sur tous les problèmes mobilité, emplois, violence, santé, handicaps… le 8 mars au Parlement bruxellois, rue du Lombard. Nous en avons reçu les «Actes» dont nous prélevons quelques informations sur ce qu’est la Marche Mondiale.
Le réseau est né en 1996. La MMF-WVM est rapidement devenue un mouvement mondial incontournable dès 2000. Plus de 6000 groupes de femmes à travers 163 pays et territoires du monde se sont réunis. La Belgique a accueilli la Marche Mondiale Régionale Europe, où plus de 30000 femmes venues de différents pays européens se sont rencontrées à Bruxelles.
En 2002, le parlement fédéral des femmes fut tenu, une première qui donnait vraiment le ton sur la capacité des femmes à organiser leurs revendications. Les coordinations nationales et régionales ont continué à travailler. Une Charte Mondiale des Femmes pour l’Humanité, élaborée par les groupes et associations membres, basée sur les valeurs d’égalité, de liberté, de solidarité, de justice et de paix, a été approuvée au Rwanda le 10 décembre 2004.
Pour y rajouter une dimension régionale, une Coordination a vu le jour en janvier 2005 à l’initiative de la Fédération Laïque de Centres de Planning Familial. Rapidement plus de 20 associations féminines bruxelloises se sont réunies autour d’une charte de huit revendications. Elle a été déposée au Parlement bruxellois le 8 mars 2005 dans le cadre des marches à relais de la Marche Mondiale des Femmes.
A l’issue de cet événement, le souhait d’assurer une suite à ces revendications par ailleurs très bien accueillies par les parlementaires présent-e-s, a stimulé l’organisation d’une concertation citoyenne à travers un parlement des femmes, ce qui fut fait le 8 mars 2007. On attend les retombées politiques des revendications constructives qui ont été exposées.