Un article récent publié par un grand quotidien belge faisait état des résultats mis en avant par les consultants du secrétariat social SD Works qui ont mis en évidence l’impact négatif de la répétition des absences de courte durée grâce à un outil de mesure appliqué à chaque travailleur-euse, le «facteur de Bradford». Ce critère comparatif objectivait ce qui était pressenti sur le terrain et entre autres, que tous et toutes ne sont pas égaux devant l’absentéisme. Celui-ci, lorsqu’il est de courte durée (moins de 30 jours pour maladie), a augmenté de 6% entre 2004 et 2005 et est plus marqué chez les femmes, les ouvriers, les plus de 60 ans, les ouvriers travaillant à pause ou à temps partiel.
C’est chez les ouvrières de 25-35 ans que le taux est le plus élevé. Le secrétariat social remarque que les mères d’enfants en bas âge se feront plus volontiers porter pâle pour garder leur enfant malade.
Certaines fonctions sont aussi plus sensibles à l’absentéisme de courte durée telles les opérateurs de centre d’appel, les caissières, les magasiniers. De manière générale, il remarque que l’absentéisme augmente alors que diminuent le niveau hiérarchique et de salaire.