Des considérations intéressantes nous viennent de Jordanie via la revue TRAVAIL de septembre 2003 (n°48, p. 31).
Il s’agit d’une évolution à la fois économique et politique, à savoir le développement des techniques de communication et de la situation des femmes notamment dans la vie familiale et sociale.
Depuis toujours, on a pris l’habitude d’attribuer un sexe aux diverses activités humaines : manifestation de ségrégation «habituelle» des personnes des deux sexes sur le marché du travail. Mais on n’a sans doute pas les mêmes préjugés devant les nouvelles activités, comme les technologies de l’information : on n’assiste pas à l’arrivée des femmes au compte gouttes dans les métiers «masculins» et vice versa.
En Jordanie, on observe une certaine concomitance entre l’acquisition assez rapide des équipements techniques dans les administrations et les entreprises et d’autre part une entrée notable de femmes comme travailleuses dans les activités relevant des technologies de l’information. Les femmes forment 30% les effectifs dans les technologies de l’information (13% des cadres) alors que, dans les activités classiques les femmes ne forment que 16% des effectifs.
A.H.