…de la pensée, de la recherche, de la société. Cela fait partie de ce qu’on appelle désormais le «main streaming». Cette conception est une réponse au totalitarisme du sexisme qui affecte les femmes. Les études féministes de haut niveau confortent les conceptions, les conclusions et les revendications du féminisme militant.
Dans cet ordre d’idée, l’actualité nous amène à commenter deux faits récents.
-L’Institut socio-économique du centre universitaire du Limbourg a réalisé récemment une étude montrant que dans les entreprises, les rares femmes qui sont cadres aux niveaux supérieurs de la hiérarchie ont des rémunérations comparables à celles des cadres moyens masculins.
-Auteur d’un ouvrage sur la grande tsarine de Russie, Catherine II, l’historienne française Hélène Carrère d’Encausse, évoque le comportement des successeurs de cette souveraine. L’un d’entre eux écarta les femmes du trône. L’historienne estime que ce fait a pu être une des causes du séisme qui bouleversa l’état russe au début du XXème siècle. Le tsar Nicolas II et son épouse, parents de plusieurs filles, ont été obsédés par la nécessité de procréer un fils. Mais le tsarévitch fut atteint d’une maladie incurable liée au sexe, ce qui amena les souverains à être influencés par Raspoutine et la suite est bien connue.
Il serait intéressant d’évaluer systématiquement les conséquences de la loi «salique». Peut on imaginer une étude sur «l’égalité des hommes et des femmes comme prévention des conflits.» ?