Le lobby européen des femmes a invité ses membres à agir auprès des autorités nationales au sujet d’un texte élaboré par la Convention européenne qui tend à remanier les institutions européennes.
En effet, il est important que le principe de l’égalité hommes-femmes soit dûment mentionné parmi les principes défendus par l’Union européenne; il importe aussi que cette mention soit explicite dans les passages importants du futur traité.
D’autre part, un «bon vent» a fait connaître un projet de directive sur la discrimination sexe/genre dans les domaines en dehors de l’emploi ou du travail; mais ce texte est naturellement confidentiel. Il y a cependant lieu d’établir, dès maintenant, une liste exhaustive de toutes les discriminations de sexe/genre : celles qui existent dans les textes et aussi celles qui existent dans les faits. La résistance au changement est vive, qu’il s’agisse d’un problème de discrimination concernant quasi tout le monde (par exemple, la transmission du nom de famille aux enfants) ou d’un cas qui concerne de rares personnes (par exemple, la transmission de faveurs nobiliaires ou de titres de noblesse ou de l’héraldique). Il n’y a pas de «petites» discriminations acceptables.
Il ne faut pas non plus distinguer entre les faits discriminatoires ouvertement affirmés et la gestion de discriminations de sexe/genre par les pouvoirs publics (par exemple, les subventions à des groupes pratiquant la discrimination sexe/genre ou de la gestion par l’autorité provinciale de bourses d’études dont les fondateurs ont ouvertement mentionné la discrimination).