N’étant ni journaliste ni politologue, nous n’aurons pas la prétention d’analyser à chaud les résultats des élections du 18 mai 2003. Nous nous contenterons d’attendre l’analyse des résultats des votes de préférence pour voir l’effet des récentes modifications législatives (comme la parité numérique hommes-femmes sur les listes, la «montée» des suppléants par le désistement de certains élus qui ont eu des candidatures multiples ou occupent d’autres postes de pouvoir).
Une campagne officielle: «Votez aussi pour des femmes» a sans doute eu un impact sur les voix de préférence.
Bornons-vous à citer le titre éloquent d’un article du journal «Le Soir» du 20 mai 2003: «la montée en puissance des femmes à la Chambre». Le graphique joint à l’article montre qu’en 1946 il y avait 1,5% de femmes à la Chambre. Cette représentation progressa lentement et était de 12% en 1995 (10% de progression en 40 ans!), mais la proportion des femmes atteint 23% en 1999 et 35% en 2003.
La parité numérique des candidatures ne suffit pas à assurer la parité numérique dans les résultats. A 35%, on est encore assez éloigné de la parité de résultat.
A.H.