En 2004, il n’y aura pas seulement des élections politiques; il y aura aussi des élections sociales prévues pour le mois de mai. Elles sont d’une grande importance non seulement pour l’ensemble de la société mais aussi tout particulièrement pour les travailleurs et les travailleuses dans leur ensemble et dans leur entreprise.
On sait que les élections sociales concernent les firmes d’une certaine importance dans le secteur privé. Elles ont pour but de créer, dans les entreprises concernées, deux organes paritaires (la parité étant dans ce cas l’égalité numérique entre les représentants de l’entreprise et de sa direction, d’une part et, d’autre part, les représentants du personnel de ladite entreprise).
Il est important que les femmes siègent dans ces organes paritaires. Il faut qu’il y en ait parmi les représentants de la direction, parmi les représentants du personnel, mais aussi qu’il y en ait «assez».
Rappelons que les élus et même les candidats non élus sont protégés contre le licenciement pendant les années suivantes et que cette fonction peut être le début d’un nouvelle carrière. Mais le vote aux élections sociales n’est pas obligatoire et il n’y a pas de quota hommes-femmes imposé sur les listes. Dans l’entreprise il importe que les femmes ne soient pas momentanément écartées de la campagne sous le prétexte d’une «protection spéciale» de leur santé.
Enfin, sur l’ensemble des participants possibles, il faut tenir compte de la ségrégation des sexes notamment dans l’emploi industriel, les femmes étant minoritaires dans les métiers dits «masculins».
Voilà quelques réflexions à méditer.
A.H.