Un groupe de théologiennes appartenant à l’Église catholique romaine a récemment reçu l’ordination des mains d’un évêque (lui-même dissident) dans des conditions d’extraterritorialité. Or cette Eglise s’obstine à refuser ce sacrement aux femmes, même si elles ont les compétences requises pour la fonction. Ces femmes ont subi l’excommunication, la sanction majeure. Elles ont décidé de suivre toutes les voies du droit pour obtenir satisfaction.
En 2002 tout se passe comme si la volonté de servir une cause au degré le plus élevé était pour les hommes le signe d’un dévouement compatible avec la modestie mais était, dans le chef des femmes, l’expression d’une ambition démesurée et même d’une prétention inadmissible