Une carrière, cela commence, somme toute, dès l’école. Mais on se heurte, dès ce moment et même avant, à des préjugés et aux comportements qui résultent notamment du sexisme dont la société est imprégnée.
Madame Bertiaux, députée à la communauté française, constate que la proportion des garçons qui doublent de classes dans l’enseignement général est plus élevé que celle des filles. On explique cette constatation par l’ambition qu’ont les garçons – et leurs parents – de suivre un enseignement plus prestigieux que le technique ou le professionnel que les filles adoptent avec plus de docilité.
On sait aussi que le niveau scolaire des chômeuses est globalement plus élevé que celui des chômeurs.
Il arrive aussi très souvent qu’au cours d’une carrière les femmes sont dépassées par leurs collègues masculins quand il s’agit d’une promotion ou de passage dans un secteur de l’entreprise où la rémunération est plus élevée (le commercial vers le technique, par exemple).
Les femmes-cadre, en particulier, contemplent le plafond de verre qui les sépare des sommets de la hiérarchie.